Je t'aime, moi non plus !

Des valeurs professionnelles divergentes, attention au départ

Malgré la menace d’une crise économique européenne et même mondiale, les salariés sont pourtant nombreux à envisager de quitter leur emploi depuis la fin de la crise Covid. Pourquoi ? Parce que l’entreprise n’a pas su gérer la pandémie ou simplement parce que les valeurs professionnelles n’ont jamais été aussi divergentes entre salariés et équipes dirigeantes. En un mot, l’absence de mesures ou de communications supplémentaires face au coronavirus est la goutte qui fait déborder le vase. Non vraiment, trop c’est trop !

Mauvaise gestion de la crise : le jour où tout a basculé

Si les collaborateurs ravis de reprendre le chemin du bureau étaient nombreux après le confinement, ils n’étaient pas prêts pour autant à reprendre leur vie d’avant. Retrouver de l’interaction humaine et une dynamique de travail, c’est OUI. Risquer de se faire contaminer par une mauvaise gestion de la part de l’entreprise, c’est NON (euh… normal). Mais certains patrons ne semblent pas avoir alors pris conscience de ce nouvel état de fait. Certains ont même fait signer des décharges en responsabilité à leurs employés, espérant ainsi échapper à des poursuites en cas de contamination. Mauvaise nouvelle pour eux… c’est tout sauf légal et cela ne les protège en rien de leurs obligations… (Joueur 1 – Game Over).

Dans certains secteurs, l’absence d’utilisation des outils numériques et du digital a également encouragé les salariés à remettre en question leur vie professionnelle. Complètement isolés pendant plusieurs semaines, ils ont eu la sensation d’être abandonnés. Résultat ? Pour certains, le lien avec leurs collègues comme avec leurs managers a été rompu durablement. Difficile ensuite de reprendre le chemin du travail sans appréhension.

Que fallait-il alors envisager pour rassurer ses collaborateurs et asseoir sa marque employeur ? Simplement opter pour des mesures simples et efficaces qui permettent aux salariés de se sentir protégés mais surtout considérés : respect de la distanciation physique dans les locaux, horaires flexibles avec poursuite du télétravail quand c’est possible etc. Mais aussi d’avoir over communiqué pendant toute la période de crise. Conserver un lien fort et jouer la carte de la solidarité, il n’y a que ça de vrai.

Ces entreprises à qui profite la crise… ou pas

Dans la famille « mon entreprise, sans scrupule », je demande le champion toute catégorie : l’employeur qui profite de l’excuse du coronavirus pour licencier, imposer des jours de congés en masse (avec ou sans solde) ou mettre fin aux périodes d’essai. La pratique a de quoi choquer dans ses rangs. Et même non concernés, les salariés de ces entreprises se sentent souvent trahis et sont bien conscients de ne pas être considérés par leur employeur. Ils savent d’ailleurs qu’ils pourraient faire partie d’une seconde vague de licenciements. De quoi leur faire grandement reconsidérer leur envie de travailler ici.

La posture de leur entreprise au cours de la crise a également eu son importance. Près de la moitié des salariés français avouent d’ailleurs avoir changé positivement ou négativement d’avis sur l’image de leur entreprise depuis le début du confinement. Et les salariés satisfaits sont ravis de l’exprimer haut et fort sur leurs réseaux sociaux et dans leur entourage, se lançant eux-mêmes dans une stratégie d’ambassadeurs de marque.

Divergences professionnelles et quête de sens

Mais la sortie de confinement et la mauvaise gestion de la crise ne sont pas responsables à elles-seules du choix des salariés de quitter leur poste. Les divergences professionnelles sont aujourd’hui, plus que jamais, dans la balance. Et c’est le sujet de l’engagement en faveur de l’environnement qui caracole en tête de liste. Certains salariés considèrent par exemple que le secteur pour lequel ils travaillent n’est plus en adéquation avec leurs valeurs personnelles (secteur pétrolier, de la banque etc.) et ne leur correspond plus. Ils rêvent de s’engager pour l’écologie, de se montrer utiles pour la société… de faire un métier qui aurait du sens pour eux. En bref, ils veulent plus de vert dans leur vie.

Cette crise a profondément bouleversé les attentes des collaborateurs. Ces derniers recherchent désormais plus de solidarité dans l’entreprise, des temps de partage et de convivialité et une meilleure qualité de vie au travail. Autant de points qu’il faut maintenant intégrer aux techniques managériales.


Créer un environnement favorable au lien entre salariés (et pourquoi ça booste la productivité)

En matière d’environnement favorable au travail, Google est notre maître à tous (AMEN). Sauf que tout cela n’est pas simplement par bonté d’âme (il ne faut pas rêver non plus) ! Si Google a adopté depuis de nombreuses années déjà ce mode de fonctionnement, c’est avant tout pour booster la productivité et la créativité de ses salariés. Car un collaborateur heureux est un collaborateur qui bosse mieux. Ça rime et en plus ça parle de plus en plus aux chefs d’entreprise et aux équipes de Top Management.

L’open-space : bonne ou mauvaise idée ?

Pensé pour casser l’isolement de chacun des salariés et mixer les équipes, l’open-space montre parfois des limites (avouez que vous aussi vous n’en pouvez plus des discussions de comptoir du bureau d’à côté…). Pire, cette disposition regroupant essentiellement des collaborateurs aux compétences identiques limite souvent les échanges avec les autres équipes et freine donc la créativité et les interactions entre les collaborateurs. On n’a d’ailleurs jamais entendu un salarié clamer haut et fort « non mais moi, avoir un bureau entre Karine et Gérard, c’est mon rêve ». C’est peut-être un signe…

Mais alors, le bureau idéal c’est quoi ? Arthur Andersen a vu les choses en grand en 1990. Il a en effet créé la tendance du hot-desking. Dit comme cela, on ne voit pas bien mais il s’agit en réalité d’une petite révolution. Les salariés s’installent pour une période donnée (de quelques heures à quelques semaines) sur un poste de travail aléatoire. L’idée est de renforcer la mixité des équipes en supprimant les bureaux fixes. C’est par exemple ce qu’utilise ENGIE au quotidien. Pourquoi on l’aime ? Parce qu’ici, exit la routine (et les voisins un peu envahissants). On peut participer à d’autres projets de manière informelle et avoir une vision globale des objectifs de l’entreprise. Autant d’opportunités qui peuvent également permettre de lier de nouvelles relations professionnelles et peut être d’évoluer en interne. Si en revanche, vous aimez votre petite routine… vous risquez d’être un peu perdu.

Le petit plus : lorsque l’employeur fournit du mobilier confortable et dispose de locaux spacieux, c’est le méga bonus !

Créer des zones de détente : la nouvelle tendance d’aménagement des locaux professionnels

Le but affiché de ces espaces de détente est clairement de favoriser un sentiment d’appartenance à l’entreprise et de renforcer les liens sociaux entre les collaborateurs. Et ça marche ! Car lorsque les salariés se sentent bien dans leurs locaux, ils y restent ! Mieux, ils apprennent à mieux se connaitre et envisagent plus facilement de collaborer sur des projets.

Ces espaces peuvent prendre bien des formes : salle de jeux, de repos, espace café avec canapés et petites tables etc. L’idée est ici de permettre à tous d’échanger et de faire fuser les bonnes idées.

La zone de détente idéale ? Un espace à la lumière naturelle qui accueille de nombreuses plantes semble être particulièrement bénéfique contre le stress. Sans oublier la machine à café qui reste indémodable. Que ferait-on sans elle ?

Le flexi-travail, une nouvelle manière de travailler qui semble faite pour durer

Déjà répandu dans de nombreuses entreprises, le télétravail risque de prendre encore plus de place après la crise du Covid et ce confinement forcé. Car il faut bien avouer que ça a plutôt bien fonctionné pour de nombreux salariés. Les employeurs en sont désormais conscients et prêts à adopter le flexi-travail, cette libre gestion du temps et du lieux de travail. Oui, mais les salariés ne doivent pas être trop gourmands. Car c’est d’un savant dosage dont l’entreprise a besoin. Et le travail dans les murs reste une priorité pour renforcer le lien entre les équipes et les synergies.

On fait quoi alors ? le bureau le plus efficace pour l’entreprise comme pour le salarié est donc celui qui permet à la fois de répondre à l’envie de liberté du collaborateur et au besoin de synergie et de d’appartenance à l’entreprise. Seuls quelques jours dans le mois en télétravail sont alors souvent suffisants.

C’est désormais l’un des principaux enjeux des entreprises : comment améliorer l’environnement de travail pour maintenir la motivation des salariés, un lien efficace entre chacun d’entre eux et donc booster leur productivité. Avant-gardes sur le sujet, les Start Up sont maintenant talonnées de prêt par les grands groupes prêts à changer leurs habitudes pour adopter cette tendance.


La culture de la transparence : effet de mode ou tendance de fond ?

« Transparency is the new cool »

Un slogan punchy qui en dit long sur les attentes des nouvelles générations. Car les millenials (toujours eux 😁) ne sont pas les seuls à être en recherche de toujours plus d’authenticité dans leur vie pro et perso. C’est désormais l’ensemble des salariés mais aussi des consommateurs qui s’intéresse à la vie de la marque et de l’entreprise. Une tendance que les Start Up comme les grands groupes intègrent désormais à leur stratégie marketing mais également à leur management. Mais peut-on pour autant y voir une tendance de fond ou devons-nous nous attendre à un simple effet de mode ?

Qu’est-ce que la transparence en entreprise ?

Devenue la nouvelle tendance en matière de management, la transparence permet à tous les collaborateurs d’accéder à des informations sur leur entreprise, et ce, quel que soit leur niveau hiérarchique. L’idée est ici très simple : en impliquant les collaborateurs à 100% dans la vie du groupe, ils gagnent en productivité et en efficacité (pas bête le boss). Exit le top management et la valorisation des élites. Il est ici question d’implication de l’ensemble des salariés en leur permettant de mieux comprendre les enjeux et la stratégie globale de leur entreprise. A l’instar de Buffer qui en a fait son cheval de bataille, rien (ou presque) n’est caché aux salariés.

Mais à qui profite le crime ? Ou plutôt la transparence ? Pas de jaloux ! Aux deux parties bien sûr. Car si d’un côté l’entreprise voit sa productivité grimper, les salariés, eux, peuvent laisser parler leur créativité et n’ont pas peur de partager leurs idées. Autant de propositions qui peuvent ensuite leur ouvrir les portes de postes à responsabilité. Faites vos preuves dès maintenant les amis…

Transparence : la valeur qui occupe le devant de la scène

Si elle était encore inconnue il y a 10 ans, elle est désormais au cœur de toutes les discussions professionnelles. De plus en plus d’entreprises ont d’ailleurs fait le choix d’adopter la complète transparence dans leur mode de fonctionnement. A tel point qu’elle fait désormais partie des principes de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Mais quel est véritablement le but ?

Faire émerger de nouvelles idées ? OUI ! Permettre à chacun des salariés de s’auto-challenger ? Encore OUI ! Nourrir les autres valeurs de l’entreprise ? OUI, OUI et encore Oui ! Elle est en effet bien plus qu’une nouvelle tendance gadget du management. L’application de la transparence est une petite révolution dans le monde de l’entreprise. Car il ne suffit pas de donner accès aux infos du groupe pour que cela fonctionne. Il est nécessaire d’en passer par des actions concrètes et des process précis.

Une tendance qui impose des changements importants au sein de l’entreprise

Oui mais alors, comment faire pour l’appliquer ? La transparence commence souvent dès l’onboarding. La nouvelle recrue peut ainsi s’impliquer dès les premiers jours dans la vie de l’entreprise et visualiser sa progression en ce qui concerne les attentes de ses managers. Régulièrement, des points sont également organisés avec toutes les équipes afin de partager les informations clés et les avancées sur chacun des projets mais aussi les arrivées de nouveaux collaborateurs et les éventuelles évolutions en interne.

Les limites de la transparence professionnelle

Il existe bien entendu des limites à cette transparence d’entreprise. Pour des raisons juridiques et administratives évidentes, certaines informations doivent être secrètes (et le rester). Le salaire en est le parfait exemple. Car si les salariés exigent désormais de la transparence, ils ne sont pas nécessairement prêts à l’appliquer à leur rémunération (chasse gardée pour les français). Mais quelques entreprises, comme Buffer, n’hésitent pas à publier régulièrement leur grille de salaire sur leur site internet. La transparence est ici totale.

Il est par ailleurs contre-productif d’inonder les salariés d’une montagne de données sans intérêt. Tout est une question de bon dosage.

On ne parle que d’elle et elle séduit de plus en plus d’entreprises. La transparence est en effet partout, y compris au cœur des nouvelles tendances en matière de management. Elle permet de renforcer la confiance des clients mais aussi des collaborateurs. Une valeur essentielle dans bon nombre de culture d’entreprise qui devrait s’inscrire dans la durée.

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Carrière et bébé : quel est le bon moment pour changer de poste ?

On dit que le travail, c’est la santé (c’est cliché, mais ok, on veut bien le croire). Mais quand on est une femme, la question de la vie privée et de la maternité a tout autant d’importance. Et projet bébé et nouvelle opportunité professionnelle ne font pas toujours bon ménage dans notre société.

 

Alors peut-on rêver à la fois de faire carrière et de fonder une famille ? Et à quel moment est-ce judicieux d’envisager à la fois un projet bébé et un changement de poste ?  A vos stylos, vous avez 4 heures.

 

Quel est le bon moment pour me mettre en recherche d’un nouveau job alors que j’envisage de fonder une famille ?

 

En toute honnêteté, votre poste actuel ne vous épanouit plus.

Pire, vous avez l’impression de vous ennuyer et de stagner, voire de régresser ! Vous avez donc le nez sur Linkedin emploi à la recherche de THE JOB qui vous fait rêver.

Parallèlement, vous projetez à court terme de fonder une famille (Félicitations) ou de continuer à vous occuper de votre petit bout de quelques années à peine. C’est le combo parfait. Mais dans les faits, est-ce bien réalisable de changer de poste tout en essayant d’avoir un enfant ou lorsque celui-ci est très jeune ? Et combien de temps doit-on rester dans une entreprise avant d’annoncer sa grossesse ?

 

Ce qu’il faut bien comprendre : Dans un mode merveilleux, nous pourrions ici vous donner un nombre de mois, une date ou une indication très précise de la période idéale pour postuler alors que vous envisagez une grossesse. Dans la réalité c’est légèrement plus compliqué. D’une part, parce que chaque situation est unique et d’autre part, parce que vous êtes vous-même unique. C’est à vous de déterminer si vous êtes capable de travailler d’arrache-pied pour faire vos preuves dans votre nouvelle entreprise tout en profitant de votre grossesse ou alors que vous vous remettez à peine de votre accouchement (ou cas extrême mais fréquent : bébé ne fait pas ses nuits). Si c’est le cas, aucun employeur ne prendra le risque de vous perdre et tous auront de la chance de pouvoir compter sur vous. Mais si vous préférez passer le plus de temps à la maison, ce n’est sans doute pas la période idéale pour postuler à un nouveau poste.

 

Je fais quoi alors ? Faites une liste. Oui, on sait c’est peut-être un peu cliché mais peser le pour et le contre vous permettra de savoir ce qui est le plus important pour vous : rebooster votre carrière ou vous occuper de votre bébé. Dans le premier cas, aucune date ne doit vous arrêter. Dans le second, estimez vous-même la durée de la période dont vous rêvez avant de vous relancer à 2000% dans une vie professionnelle trépidante.

 

Quitter mon poste avec un projet bébé : bonne ou mauvaise idée ?

 

Non vraiment trop c’est trop ! “Avec tous les ragots colportés par Martine, vous redoutez l’épreuve de la machine à café. Quant au nouveau challenge de Fred, à savoir : “pourrir vos réunions”, vous devez bien avouer qu’il s’est surpassé (SU-PER).

A deux, ils ont bien réussi à gâcher la bonne humeur liée à votre toute jeune grossesse. Alors aujourd’hui c’est décidé, vous cherchez un nouveau job. Bingo ! Vous avez justement dégoté un entretien pour un poste de rêve.

 

Ce qu’il faut bien comprendre : Comme dans tous les domaines, un changement de poste est une prise de risque. D’ailleurs, enceinte ou pas, vous vous exposez à une période de travail plus intense lorsque vous prenez un nouveau poste. Vous allez en effet devoir vous habituer à une nouvelle équipe, à un nouveau fonctionnement etc. Il vous faudra également vous familiariser avec votre nouvel environnement, en apprendre les codes et donc vous investir plus que dans votre poste actuel.

 

Je fais quoi alors ? Tout dépend de votre envie et de votre situation. Si cette charge de travail ne vous fait pas peur et que vous êtes certaine de réussir à concilier votre vie privée (grossesse, procédure de FIV etc.) et votre vie professionnelle, il ne vous reste plus qu’à foncer. Si vous rêvez au contraire de ralentir le rythme et de vous offrir une grossesse en mode « slow life » ou de profiter pleinement de votre quotidien avec un jeune enfant (ou rattraper du temps de sommeil), mieux vaut vous éviter une surcharge de travail et restez à votre poste actuel. Vous aurez déjà bien des choses à faire.

 

Que va penser l’employeur si je lui annonce ma grossesse quelques mois après le début de ma prise de poste ?

 

On ne va pas se mentir, même le plus compréhensif des employeurs n’accueillera pas la nouvelle de votre grossesse avec le même entrain que vous. D’une, parce qu’il n’est pas le père (enfin aux dernières nouvelles) et de deux, parce que vous remplacer lui demandera une certaine organisation. Mais dans la vie, personne n’est irremplaçable et tout peut facilement s’organiser.

 

Ce qu’il faut bien comprendre : Le plus gros souci à ce niveau sera votre capacité à lui annoncer. On observe dans les faits que de plus en plus d’employeurs sont ok avec les grossesses de leurs salariées (normal). Ce sont souvent ces dernières qui sont particulièrement gênées de faire leur grande annonce.

 

Je fais quoi alors ? On prend son COURAGE à deux mains et on BALANCE tout.


5 fausses idées sur la vie d’un employé de grand groupe

Alors que la France est l’un des pays qui compte le plus de petites et moyennes entreprises, les jeunes diplômés et les salariés rêvent pourtant de décrocher un poste dans un grand groupe. Vu comme une sorte de graal, ces jobs au sein de grandes entreprises peuvent être, sur le papier, synonyme de jackpot pour l’heureux concerné. Salaires plus élevés, avantages nombreux, évolution en interne et à portée de main… le quotidien d’un employé de grand groupe à tout pour plaire. Mais qu’en est-il vraiment ?

 

1ère idée fausse : on s’offre une carrière « plan-plan » dans un grand groupe

 

Dans l’imaginaire collectif, l’un des grands avantages à travailler dans un grand groupe est la sécurité de l’emploi. Comme l’ont fait nos parents et grands-parents, c’est toute une vie professionnelle qui peut être ici envisagée. On y entre jeune diplômé pour en ressortir jeune retraité. Plutôt rassurant pour certains, mais vraiment angoissant pour d’autres.

 

Ce n’est donc pas forcément pour plaire à tout le monde. Les jeunes générations peuvent par exemple s’imaginer bloquées dans un poste ennuyeux pour toute leur vie professionnelle. Pourtant les opportunités et les évolutions sont nombreuses au sein d’un grand groupe. Des formations diverses et variées sont en effet régulièrement proposées, afin de permettre aux collaborateurs d’acquérir de nouvelles compétences et d’évoluer en interne. Avec des besoins humains énormes, les choix de carrière et les postes à saisir sont très nombreux. Y compris à l’international dans certains cas.

 

Les avantages du grand groupe : les centaines de formations disponibles, les évolutions et les plans de carrière en interne, en France et à l’étranger.

 

2ème idée fausse : on profite d’une bonne dose de liberté

 

Dans une grande entreprise tout est particulièrement bien cadré et défini. Il est en effet impossible de manager des centaines ou des milliers de salariés sans un minimum de coordination et de process. Chaque collaborateur est donc assigné à un segment de la société et doit accomplir des tâches précises pour parvenir à des objectifs définis. C’est le seul moyen de piloter au mieux l’ensemble des employés. Ici la liberté d’action est donc plus limitée que dans une startup ou une PME où l’autonomie, la polyvalence et le sens de l’initiative est souvent très valorisé. Chaque décision doit être motivée et validée par un supérieur, avec parfois des démarches administratives vues comme des lourdeurs.

 

Les avantages du grand groupe : ici, on prend le temps de former les nouveaux arrivés, de les accompagner et de leur laisser le temps de trouver leur place.

 

L’astuce Joomy : Choisir entre une trajectoire au sein de l’écosystème des startups ou des grands groupes n’est pas un choix évident et bien entendu votre gout pour la polyvalence des tâches ou le besoin de cadrage sont à prendre en compte. Mais ce qui est commun à ces deux types d’entreprises et peut primer sur la théorie est que votre expérience sera principalement déterminée par votre manager, ses attentes, affinités, projets en cours et habitudes de travail. Nous vous conseillons de choisir votre poste presqu’autant en fonction de vos managers que de la typologie de structure.

 

3ème idée fausse : on ne se sent jamais isolé dans un grand groupe

 

Au milieu d’un groupe restreint, comme dans une PME par exemple, l’impression d’isolement est quasi impossible. Mais dans un grand groupe, il est parfois nécessaire de sortir du lot pour se faire remarquer et ne pas se sentir isolé. Les timides auront par exemple besoin de sortir de leur cocon pour aller vers les autres. Dans le cas contraire, ils pourraient être mis involontairement de côté. C’est d’ailleurs en adhérant aux valeurs et à la culture de l’entreprise que vous pourrez y être intégré.

 

Les avantages du grand groupe : en se donnant les moyens de nouer des liens avec ses collègues, les échanges ne peuvent être qu’enrichissants et bénéfiques pour la suite de votre carrière.

 

4ème idée fausse : on se sent chanceux côté salaire

 

Si l’argument « haut salaire » est toujours bien ancré dans les mentalités, il n’existe en réalité que peu de différences entre celui d’un employé de grand groupe et celui d’un collaborateur de PME. C’est en revanche au niveau des bonus et des avantages offerts par un comité d’entreprise que la différence se fait.

 

Les avantages du grand groupe : on profite d’avantages non négligeables au quotidien, aussi bien sur ses loisirs et vacances que sur sa couverture sociale.

 

5ème idée fausse : on passe plus de temps devant la machine à café que devant son bureau

 

Voilà encore une idée fausse de la vie d’employé de grand groupe. Car s’il n’est pas scotché à son écran, il ne peut être qu’en réunion. C’est simple, un employé de grande entreprise y passe le plus clair de son temps. Et la cantine ou la machine à café ne sont en vérité que des mythes et légendes urbaines.

 

Les avantages du grand groupe : Le mythe souvent avéré des réunions a pour contrepartie positive qu’il permet de progresser en formalisation des idées, maitrise oratoire, et art de convaincre, des soft skills qui deviennent de plus en plus indispensables.


Confinement : 10 choses que vous ne pensiez jamais aimer avant ce mois de mars 2020

On ne va pas se mentir, on vit actuellement une situation historique digne d’un mauvais film de science-fiction. Et avouez que face à un virus mutant capable de contaminer toute la population mondiale, vous vous imaginiez plutôt vivre un remake de Walking Dead que de rester enfermé chez vous à binge-watcher Netflix toute la journée. Du coup, survivre face aux zombies n’est pas tellement d’actualité… c’est une chasse au papier toilette qui vous attend à la place (on a le sens des priorités en France !). Mais ce sont aussi toutes ces petites choses que vous redécouvrez en restant bien sagement à la maison…. Tous ces petits plaisirs que vous n’auriez jamais imaginé aimer avant aujourd’hui.

 

Petit plaisir n°1 du confinement : Écouter le bruit des klaxons

 

Franchement le silence c’est surfait. On en viendrait presque à regretter de ne plus entendre aucun klaxon et aucun bruit de circulation. Pire ! On doit désormais supporter le chant des oiseaux dès les premières heures de la journée (DUR). Pour ne pas trop déprimer et se rassurer, on écoute donc en boucle les bruits de klaxons qui fleurissent un peu partout sur internet. Il paraît que certains les écoutent même pour réussir à s’endormir (et oui, on vous voit).

 

Petit plaisir n°2 : Recevoir un nouvel email

 

C’est une espèce en voie de disparition. Vous avez beau actualiser et encore actualiser votre boîte mail, elle reste désespérément vide. Les emails seraient-ils soumis eux-aussi à une quarantaine ? Alors, lorsque vous avez la chance d’en recevoir un, c’est un bonheur total !

 

Petit plaisir n°3 du confinement : Se transformer en Maïté

 

C’est bien gentil d’avoir fait un stock de pâtes mais il va bien falloir les cuisiner maintenant. Et le ketchup a ses limites. Résultat ? On attend chaque jour avec impatience les live instagram des grands chefs et leurs cours de cuisine en ligne. Écourter une call par un « je te laisse, j’ai Cyril Lignac qui m’attend sur insta » on ne l’aurait jamais imaginé.

 

Petit plaisir n°4 du confinement : Sortir le chien

 

On en connaît un qui est épuisé à force de promener son maitre…

 

Petit plaisir n°5 du confinement : Performer aux jeux de société

 

Vous les aviez totalement délaissés depuis que vous avez atteint les 15 ans. Mais les jeux de société, puzzles et autres loisirs créatifs signent actuellement leur grand retour. Et vous performez même avec Docteur Maboul. A tel point que vous envisagez maintenant une reconversion en chirurgie.

 

Petit plaisir n°6 du confinement : Se faire de nouveaux amis virtuels avec BFM TV

 

A force de passer tout notre temps devant BFM Tv et les autres chaines d’info, vous avez tissé de vrais liens d’amitié avec chacun des présentateurs. Vous leur avez même trouvé des petits surnoms. C’est bien la preuve que vous êtes amis maintenant… enfin, à condition d’aimer les relations à sens unique.

 

Petit plaisir n°7 du confinement : Braver le froid tous les soirs par solidarité

 

S’il y a bien une chose qu’on ne s’imaginait pas aimer c’est bien celle de sortir chaque soir se geler pendant quelques minutes à la fenêtre ou sur le balcon (#jalousie) pour montrer sa solidarité aux soignants et se prendre un shoot d’humanité par la même occasion.

 

Petit plaisir n°8 du confinement : Se former à la survie

 

Les champignons comestibles, les plantes qui soignent, le mode d’emploi de la construction d’un abri ou comment faire du feu… voilà de nouvelles compétences à ajouter à votre cv. Vous n’avez  jamais été aussi prêt ! Kho-rona vous voilà !

 

Petit plaisir n°9 du confinement : Sociabiliser avec les voisins

 

D’habitude c’est un jeu de cache-cache que vous entretenez avec vos voisins. Un bruit dans le couloir et vous attendez patiemment quelques minutes pour passer une tête. Plus personne ? C’est bon, vous pouvez y aller. Mais désormais vous cherchez le contact. Oui, oui, le contact avec ceux qui vous fuyez habituellement et qui pourraient bien devenir vos nouveaux meilleurs amis. 

 

Petit plaisir n°10 du confinement : Faire les courses

 

On le sait, c’est l’excuse numéro 1 pour sortir de chez soi. Mais c’est également toute une aventure de faire ses courses. Une fois bien équipé (en mode fin du monde), vous jetez un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche. Personne en vue. C’est bon, vous pouvez rejoindre votre supermarché en avançant prudemment, gel hydro alcoolique brandi devant vous. Mais attention… spoiler alert : il est déjà trop tard pour le papier toilette.

 

Mais la chose qu’on ne pensait pas aimer autant c’est surtout celle de rester chez nous !


Quand et comment reprendre contact avec un recruteur après un entretien ?

Quand et comment reprendre contact avec un recruteur après un entretien ? Main sur votre téléphone, vous êtes prêt à dégainer à tout moment pour répondre à votre recruteur. Sauf que depuis votre entretien, c’est silence radio sur toute la ligne. Outch ! Vous commencez sérieusement à perdre patience. Faut-il reprendre contact ? Le contacter par téléphone ? Par mail ? Votre cerveau est en surchauffe et vous ne savez pas quelle décision prendre. Respirez, on vous donne quelques conseils pour reprendre contact sans vous montrer trop insistant.

Préparez la relance dès la fin de l’entretien

La relance n’est pas anodine. Elle fait même partie du processus de recrutement. Si, si, on vous l’assure. Elle permet à votre interlocuteur de mesurer votre motivation et de juger votre passivité. Mettez donc toutes les chances de votre côté dès la fin de l’entretien. Car avant toute relance, un remerciement est de mise.Comment faire ? Il vous suffit de rédiger un mail dans lequel vous remercier votre recruteur du temps qu’il vous a accordé et lui rappelez votre motivation à rejoindre l’entreprise. Marque de politesse très appréciée, cet email servira également à marquer les esprits. Votre interlocuteur sera alors plus enclin à se souvenir de vous et à éventuellement vous rappeler en premier.J’écris quoi ? « Je me permets de vous remercier une nouvelle fois pour le temps que vous m’avez accordé hier lors de mon entretien pour le poste de …. Cette conversation et notre échange ont renforcé mes motivations à intégrer votre entreprise et j’espère de tout cœur pouvoir apporter mes compétences à ce nouvelle challenge qui pourra m’être confié. Aussi, je me permettrai de revenir vers vous dans une dizaine de jours. »

Quand reprendre contact avec votre recruteur ?

Voilà la question que tous les candidats en attente d’une réponse se posent. Quand ? Sachez que l’idéal reste de fixer une date avec votre recruteur à la fin de l’entretien. Cela vous permettra de mieux vous préparer à le relancer une fois cette date dépassée, et uniquement après. Soyez patient. Dans le cas contraire, vous ne feriez qu’envoyer une image négative à votre interlocuteur.Comment faire s’il ne vous a pas donné de date ? Si vous n’en avez aucune idée, mieux vaut attendre une semaine avant de le relancer.

Par mail ou par téléphone : comment relancer le recruteur ?

Bien moins intrusif que le téléphone, le mail doit avoir votre préférence. Il permet d’une part de ne pas déranger le recruteur et d’autre part de laisser une trace de votre relance. Cela permettra ensuite à votre recruteur de retrouver plus facilement vos coordonnées. Évitez cependant d’ajouter un accusé de réception à votre envoi. Cela peut induire une notion d’insistance que vous préférez sans doute éviter.Pas de réponse à mon mail ? Je fais quoi ? Votre email est resté sans réponde ? Attendez encore 3 à 4 jours puis relancez le recruteur par téléphone.

L’astuce Joomy : vous sentez que le poste vous échappe ? La réponse est négative ? Tirez un bénéfice de cet échec en contactant votre recruteur afin de débriefer avec lui de ce qui vous a manqué. Dans votre mail vous pouvez alors évoquer votre souhait de le contacter par téléphone afin de lui demander des conseils et de mieux comprendre ce qui a bloqué pour ce poste. Un recruteur ne devrait pas vous refuser cet appel. Cela vous permettra également de garder un bon relationnel avec ce dernier, chose très utile pour un éventuel prochain poste au sein de l’entreprise.

Rédigez l’email parfait

Vous l’aurez compris, relancer le recruteur ou le DRH par mail ne doit pas être pris à la légère. Prenez donc le temps de rédiger avec soin votre envoi. Votre orthographe doit par exemple être impeccable et le contenu de votre mail doit absolument rappeler l’intitulé du poste pour lequel vous avez postulé ainsi que la date de votre entretien et vos éventuelles disponibilités pour une deuxième rencontre.Comment faire pour se faire remarquer ? Si ces informations sont cruciales, elles sont également banales. Pour vous faire remarquer et que votre recruteur se souvienne de vous n’hésitez pas à revenir sur un point évoqué avec lui lors de l’entretien, à proposer une réponse à l’une des problématiques du poste etc.J’écris quoi ? « Suite à notre entretien du … et à mon mail du …, je me permets de revenir vers vous pour connaître votre décision suite au processus de recrutement pour le poste de… Mon souhait d’intégrer votre entreprise me fait espérer à une issue positive et à la possibilité de vous revoir prochainement pour échanger à nouveau. Auriez-vous une disponibilité demain en journée pour que nous puissions l’évoquer par téléphone ?

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Ce qui motive réellement les salariés (et ce qui leur fait baisser les bras)

Ce qui motive réellement les salariés (et ce qui leur fait baisser les bras)

Soyons honnête, l’une des principales motivations au travail reste le salaire. Mais en attendant de voir s’aligner ces petits chiffres sur le compte en banque des salariés, d’autres facteurs de motivation et de bonheur au travail ont leur importance. Et on ne peut pas dire que la France soit championne dans ce domaine. Notre pays se distingue au contraire par un chiffre alarmant : 40% des salariés avouent ne pas être motivés par leur job. Alors comment faire pour leur permettre de la retrouver, pour booster leur intérêt pour leur poste et améliorer leur productivité ?

Ce qui démotive les salariés

Touchant tous les secteurs d’activités et toutes les catégories professionnelles, cette démotivation peut avoir différentes causes :

  • Un manque de reconnaissance de la part de la hiérarchie et peu de perspectives d’évolution,
  • Des conditions et un environnement de travail peu agréables ou impactant la concentration du salarié,
  • Des missions et des objectifs inintéressants et peu valorisants,
  • Un manque de moyens pour les réaliser,
  • Une rémunération inadaptée,
  • Un rythme de travail trop soutenu ou un manque de temps pour la vie personnelle,
  • Un manque de communication entre les collaborateurs et un sentiment d’exclusion etc.

 

Ce qui motive les salariés

Chaque salarié possède une ou plusieurs motivations différentes, qu’il doit pouvoir évoquer avec sa hiérarchie. Il est donc crucial pour les équipes RH et les cadres dirigeants de prendre la mesure de son importance au sein de l’entreprise et de se montrer à l’écoute. Car un salarié heureux et motivé ne présente que des actions et des comportements bénéfiques pour son entreprise.

 

Les principales sources de motivation des salariés restent cependant assez communes :

  • La rémunération en est la principale. C’est un levier classique de motivation qui doit avoir un impact durable sur le collaborateur. Elle peut cependant être un facteur de démotivation si elle semble inadaptée au poste et à l’expérience du salarié concerné.

 

  • Les conditions de travail sont également essentielles. Elles conditionnent le bien-être au travail des collaborateurs et sont donc des sources de motivation. En leur offrant un cadre agréable mais également une certaine liberté d’action et une flexibilité d’horaires, les salariés se sentent plus confiants en leur avenir professionnel et donc plus motivés. C’est aussi l’ambiance générale qui peut influencer leur sentiment de bien-être et de motivation. L’intégration au sein des équipes est par exemple cruciale.

 

  • La communication avec le manager est elle-aussi très importante dans le processus de motivation des équipes. Elle limite le risque de conflits et permet aux salariés d’avoir une vision claire de leur travail et des tâches à accomplir. Le manager doit donc adapter son langage et améliorer la communication avec l’ensemble des collaborateurs.

 

  • Acquérir de nouvelles compétences peut également permettre aux collaborateurs d’évoluer et de gagner en autonomie et en efficacité. Voilà encore un moyen assez simple de motiver les équipes.

 

  • L’intérêt des missions qui leur sont confiées entre aussi en ligne de compte. C’est même l’un des leviers cités en premier par les salariés lorsqu’ils sont interrogés.

 

  • Enfin, la culture d’entreprise peut également encourager la motivation des collaborateurs. Elle leur permet de s’investir dans un ou plusieurs projets et de se projeter dans l’avenir de l’entreprise.

 

Pourquoi la motivation des salariés doit-elle être au cœur des préoccupations ?

Les études sont claires : plus de la moitié des collaborateurs se disent prêts à accepter un poste moins bien rémunéré si l’entreprise leur offre une ambiance de travail agréable, des missions intéressantes et une bonne accessibilité à des formations. Et ces critères conditionnent presque à eux-seuls la productivité des salariés et donc de l’entreprise. Car une détérioration de la motivation peut engendrer des conséquences coûteuses pour l’entreprise : turn-over et absentéisme des collaborateurs, image de marque de l’entreprise décrédibilisée, diminution de la créativité des équipes, performance globale diminuée etc.

 

L’astuce Joomy : Organiser des ‘lunch & learn’, ateliers entre les salariés se déroulant sur le déjeuner et durant lesquels une personne partage son expertise ou une apprentissage professionnel clé permet à la fois de valoriser les salariés qui transmettent leur connaissance, d’organiser la formation continue tout en favorisant la transversalité entre les équipes de l’entreprise.

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La quête de sens : une tendance de fond chez les jeunes générations

Travailler pour la gloire ? Non merci. Pour l’argent ? Oui bien sûr, mais pas à tout prix non plus. Car c’est désormais le sens du travail qui importe. Pour les jeunes générations c’est même devenu l’argument numéro 1 pour postuler à un nouveau job. Pas question de venir à vélo lorsque l’on travaille pour une entreprise pétrolière par exemple. Les jeunes générations sont particulièrement engagées dans leurs combats, quel qu’ils soient, et jouent la carte de l’honnêteté. Une nouvelle tendance qui pousse les entreprises et les recruteurs à changer de méthodes pour convaincre ces nouveaux talents de rejoindre leurs rangs.

 

Quand réussir sa carrière ne signifie plus gravir les échelons

Devenu plus qu’un « travail », le poste choisi par ces nouvelles générations est un prolongement de leur état d’esprit et de leurs convictions. Sorte d’expression de soi, le travail doit aujourd’hui avoir du sens et coller à leurs valeurs. Au point même d’influencer leur prise de poste et leur choix de métier. Mais que signifie vraiment le mot sens pour cette génération Y ? Voilà un mystère pour bien des recruteurs. Car ce « sens » du travail se révèle être très personnel et donc très différent selon les candidats. Épanouissement au travail, utilité de la fonction, fierté, bien-être et bonheur au travail… autant de définitions que peut revêtir ce mot sens.

On note d’ailleurs que cette définition de l’utilité du travail varie selon l’âge. Les plus jeunes, encore étudiants actuellement, sont les plus tranchés. Pour eux, un travail utile est un travail d’utilité publique. Leurs actions doivent pouvoir aider les gens et améliorer leur vie quotidienne. Les jeunes déjà en poste depuis quelques années semblent, eux, plus animés par la création de valeur et d’emploi.

Mais ce qui importe le plus à leurs yeux, c’est la relation gagnant-gagnant qu’ils peuvent établir avec leur société. L’idée est ici de leur permettre de se rendre utiles et performants mais aussi de ne pas renoncer à leur vie personnelle pour leur travail.

Trouver un travail épanouissant, mais aussi rémunérateur

C’est donc un véritable défi qui attend la génération Y au moment de la prise de poste. Car leur nouveau travail doit évidemment correspondre à leurs compétences et à la rémunération qu’ils souhaitent toucher mais également leur offrir l’épanouissement personnel dont ils rêvent. Comment réagissent-ils alors lorsqu’il leur faut faire un choix ? Les nouvelles générations sont-elles plus soucieuses de leur engagement et de leur impact sur la société que leurs ainés ? La réponse n’est pas aussi évidente que vous pouvez l’imaginer. Car s’ils sont réellement convaincus du bien-fondé de leurs valeurs sociales ou environnementales par exemple, ils ne sont pas pour autant prêts à renoncer à leur bien-être au travail et à un poste intéressant.

Comment séduire et accompagner professionnellement ces nouvelles générations ?

Parfois eux-mêmes un peu perdus face à leur propre définition du sens donné au travail, ces jeunes générations doivent pouvoir se questionner. Les recruteurs et les équipes RH doivent donc leur permettre de profiter d’un espace de liberté afin d’intérioriser leur quête de sens. Cela peut alors passer par des conférences, des échanges avec des acteurs clés : chercheurs, psychologues, artisans, entrepreneurs etc.

Ce qui semble également commun à ces nouveaux venus sur le marché du travail est leur besoin de mesurer l’impact de leurs actions professionnelles. Ils sont constamment en recherche de commentaires et de feedback sur chacune de leurs actions. Le rôle des équipes RH est donc de réussir à les accompagner et à les valoriser quand le besoin s’en fait sentir.

L’astuce Joomy : L’idée est donc de créer du sens et de le partager au sein de l’entreprise. Pour cela, les équipes RH peuvent manager les salariés par le sens en proposant aux collaborateurs de participer à un projet à visée sociale et à se dépasser pour atteindre les objectifs, à intégrer la solidarité entre les équipes comme culture d’entreprise ou à favoriser le sentiment d’appartenance à une communauté au sein même du groupe. C’est aux émotions et à des compétences moins traditionnelles que les recruteurs et les équipes RH doivent faire référence : la vision du salarié, son empathie, ses valeurs, son imagination, son intuition etc.

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Difficulté à recruter, et si le problème c’était vous ?

Votre annonce est publiée. Elle vous semble attractive et intéressante mais vous n’observez qu’une chose : c’est le calme plat côté réponses. Pour preuve, les candidatures ne se bousculent pas et peu d’entre elles sont en adéquation avec le poste disponible. Mais avez-vous vraiment mis toutes les chances de votre côté pour recruter ? Le problème vient-il de la conjoncture, ou plus probablement, de vous ?

Votre annonce n’est pas visible
Conscient que la société et le monde du travail évoluent vous avez cherché à innover et à rédiger une annonce moderne, originale et décalée. Voilà une idée qui plaira à coup sûr aux jeunes générations. Mais encore faut-il qu’ils puissent la trouver et la consulter. Invisible, même une très bonne annonce n’aura aucun impact et n’attirera aucun candidat.

Comment y remédier ? Pour cela, utilisez les bons canaux avec par exemple une diffusion sur les plateformes d’emploi et les moteurs de recherche spécialisés mais également sur les réseaux sociaux et en interne. Pensez également à ne pas jouer l’originalité dans l’intitulé de l’annonce. Les candidats doivent pouvoir se repérer facilement et consulter une annonce pour un poste qui leur correspond.

L’astuce Joomy : Pensez également à soigner le rendu de votre annonce sur smartphone et sur tablette. On note que de plus en plus de candidats (presque 1 sur 2 actuellement) les consultent par ce biais. Oubliez donc les offres d’emploi au format PDF qui sont presque illisibles sur un appareil et un écran de cette taille et privilégiez l’expérience de votre interlocuteur. De même, rédigez une annonce complète mais pas trop longue et aérez le texte afin de ne pas surcharger la page de votre annonce.

Votre process de recrutement est trop long
La société vit désormais à l’ère de l’immédiateté et un recrutement trop long peut décourager les candidats et vous faire perdre de bons éléments. Il en est de même avec un formulaire de candidature trop détaillé qui peut être dissuasif.

Comment y remédier ? Commencez par créer un formulaire de candidature accessible en un clic auquel les candidats peuvent répondre en quelques secondes à peine. Il vous sera toujours possible de leur demander plus d’informations ultérieurement. De même, ne tardez pas à prendre votre décision une fois la vague d’entretiens terminée.

Votre annonce est trop exigeante
Après avoir analysé les compétences requises pour le poste disponible, vous avez rédigé une annonce particulièrement détaillée. Cela comporte des avantages mais aussi des inconvénients. Car si l’offre d’emploi vous permet de filtrer les candidats, elle peut également se montrer trop restrictive et faire fuir de potentiels collaborateurs de valeur qui ne se reconnaitraient pas dans les nombreuses compétences et formations exigées.

Comment y remédier ? N’indiquez dans votre annonce que les compétences absolument nécessaires et laissez un peu de liberté aux candidats. Ils pourraient vous surprendre.

Votre marque employeur décourage les potentiels candidats
Les codes du travail ont grandement évolués et de nombreux candidats sont aujourd’hui plus intéressés par une ambiance, une culture d’entreprise et des valeurs à partager avec leur nouvel employeur que par une routine de travail traditionnelle. Si votre entreprise n’a pas encore pris ce virage, il est intéressant de travailler votre stratégie de marque employeur.

Comment y remédier ? Adoptez une nouvelle manière de travailler en proposant par exemple aux candidats des horaires plus flexibles, la possibilité de travailler régulièrement en Home Office ou encore des avantages particuliers (cadre de travail agréable, avantages divers, formations régulières etc.).

Votre site web ne comporte aucune page carrière
Elle vous semble inutile ? Détrompez-vous ! La page carrière est une porte d’entrée vers votre entreprise. Car certains candidats pourraient être tentés de la consulter pour en apprendre plus sur votre entreprise, vos valeurs, les équipes et l’ambiance au travail par exemple. Elle peut même encourager les candidatures spontanées.

Comment y remédier ? Présentez votre société, vos équipes et les éventuels avantages offerts aux salariés sur une page internet dédiée.
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