Les questions inévitables auxquelles se préparer (et bien y répondre)

Après des jours, des semaines, des mois interminables à espérer et à attendre ce rendez-vous qui peut changer votre avenir professionnel (sans pression bien sûr), vous y êtes enfin. Et c’est demain. Déjà ? Vraiment ? Mais je ne suis pas prêt ! On peut repousser ? Ok, on le comprend, vous avez la pression. Mais en vous préparant pendant quelques heures, on sait que vous allez tout gérer. En plus, on a listé ici les questions inévitables que votre cher recruteur s’apprête à vous poser. À vous de jouer ! 

Question n°1 : Allez-y, je vous écoute, pouvez-vous vous présenter ?

À la fois toute simple et redoutable, cette question est une petite entrée en matière que les recruteurs adorent utiliser. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle leur permet d’entrer dans le vif du sujet et de mieux vous connaître. Mais attention, elle ne doit pas être prise à la légère. C’est elle qui permettra à votre interlocuteur de se faire sa première opinion de vous.
Ok, mais je fais quoi alors ? Profitez-en pour valoriser votre expérience en évoquant votre parcours, votre poste actuel ou vos attentes professionnelles tout en restant succinct. Préparez également quelques points à évoquer à ce moment précis de l’entretien afin d’orienter le sujet de la discussion sur quelque chose qui vous met à l’aise et à encourager votre recruteur à entrer dans un dialogue pour ne pas trop faire durer votre monologue.
Structurer son discours est indispensable : toujours partir du plus large pour aller au plus précis . Commencer par parler de sa société, de son service puis de ses missions. Ne pas oublier d’ajouter du concret : des chiffres, des résultats, du contexte !
Sortez de votre CV !

Question n°2 : pourquoi êtes-vous particulièrement intéressé par ce poste et notre entreprise ?

Voilà la question capable de déstabiliser n’importe quel candidat non préparé. Cafouillages, bafouilles et silences sont alors généralement de la partie, et ne sont pas particulièrement appréciés, comme vous vous en doutez. C’est d’ailleurs le but recherché par votre recruteur : savoir pourquoi vous êtes là. Êtes-vous réellement motivé par le poste ou venez-vous un peu par hasard ?
Même pas peur, je vais lui prouver ma motivation ! Commencez par faire le point sur vos connaissances de l’entreprise. Vous savez peu de choses ? Il est temps de faire quelques recherches. Listez ensuite l’ensemble des points qui vous plaisent aussi bien en ce qui concerne le poste que la société elle-même : culture et valeurs d’entreprise, missions confiées, évolution etc. et faites constamment des parallèles avec votre personnalité et vos expériences. Préparez également quelques idées que vous pourriez mettre en place dès votre prise de poste. Entrer dans le concret aidera votre recruteur à vous imaginer en action et à vous voir comme la personne de la situation.

Question n°3 : De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière professionnelle ? Le moins ?

Ce cher recruteur met vos nerfs à rude épreuve et veut vous découvrir aussi bien lorsque vous êtes à l’aise, que lorsqu’il vous faut évoquer vos échecs. Tant mieux ! Il vous donne la formidable opportunité de lui prouver votre résistance à la pression.
Résister à la pression ? Pour moi, c’est easy ! Préparez alors un bref discours pour parler de votre plus belle réussite (de toute manière, cette étape sera très facile pour vous). Et attardez-vous plus sur celui de votre plus grand échec en le valorisant au maximum. Expliquez comment vous avez surmonté cette difficulté, ce que vous en avez tiré comme leçon et à quel point cela vous a amené à aimer les challenges.

Question n°4 : Quelles sont vos prétentions salariales ?

Avouons-le, cette question vous l’attendez autant que vous la détestez. Car parler d’argent n’est jamais très agréable. Et même si vous présenter votre envie d’intégrer l’entreprise pour autre chose que votre salaire, la fiche de paie de la fin du mois compte tout de même un peu beaucoup. Mais plus que tout, préparer cette question est une manière de ne pas être pris au dépourvu et d’éviter ainsi de vous sous-évaluer.
Mais alors, je dis quoi ? Faites un peu de veille autour de vous et consultez les salaires de votre secteur d’activité et de ce type de poste. Cela vous permettra de justifier vos prétentions et ne pas être trop éloigné des réalités. Des études de rémunération sont disponibles et vous permettront de vous situer plus facilement.
Se connaître, savoir évaluer ses compétences et se positionner sur le marché : la clé pour aborder sereinement cette question délicate. Cela vous permettra d’arriver en position de force et dans un posture favorable.

Question n°5 : Pour finir, avez-vous des questions ?

Vous avez résisté ! Bravo ! Mais attendez la dernière question avant de vous réjouir. Elle est plus importante que vous ne pouvez le penser. Car en posant vous-même une série de questions, vous envoyez un message très positif à votre interlocuteur.
Vous ne posez pas une question pour la forme ! On ne pose pas une question pour poser une question.
Il doit y avoir du fond :
Voici quelques pistes à exploiter durant votre préparation :

  • Quels sont les prochains projets de l’entreprise ?
  • Quels sont les enjeux clés de l’entreprise en matière de développement RH ?
  • Pouvez-vous m’en dire plus sur l’équipe avec laquelle je serais amené à travailler ?
  • Quels sont les challenges à relever dès la prise de poste ?

Un ambitieux peut-il plaire aux recruteurs ?

Face à des recruteurs, comment évoquer un plan de carrière ? Comment évoquer son ambition professionnelle ? Pas facile comme situation, c’est pour cela qu’on vous donne quelques clés pour évoquer sereinement votre avenir professionnel en entretien.

 

Avez-vous un plan de carrière ?

Cette question est souvent formulée autrement pendant un entretien d’embauche comme par exemple « Où vous voyez-vous dans 5 ans ? ». Ce n’est pas une question piège, si une réponse a été préparée en amont. Il faut avoir une réponse en tête, claire, prête et détaillée pour ne pas se laisser surprendre.

Pour vous aider à y répondre au mieux, posez-vous des questions comme : « Quel niveau de contraintes professionnelles suis-je prêts à accepter ? De quoi ai-je besoin pour m’épanouir professionnellement ? Ai-je une vision à long terme de mon avenir ? »

Une fois que tous ces éléments sont déterminés et définis, vous savez ce qui vous différencie d’un autre candidat et ce qui fait votre valeur ajoutée dans le monde professionnel. Vous êtes donc prêt à affirmer vos choix face à votre employeur.

 

Parlons-en, quels sont les bénéfices pour l’employeur justement ?

Pourquoi vous embaucher vous et pas un autre candidat ? Pourquoi vouloir vous faire évoluer vous ? Lors d’un entretien, expliquer son plan de carrière, son besoin de nouveauté ou son souhait d’évoluer dans l’entreprise, c’est faire part de sa différence. Et oui votre ambition professionnelle et votre plan de carrière représentent de quoi vous démarquer, de quoi vous mettre en avant de la bonne manière.

À noter que les bénéfices doivent être perçus positivement aussi bien par pour vous que pour par votre employeur, chacun doit y trouver son compte et en être satisfait.

 

Comment en parler ?

Ce sont des sujets qui doivent être abordés avec souplesse et compréhension, vous avez donc intérêt à être flexible sur les modalités et les échéances.

Par exemple, quand vous expliquez un souhait d’évoluer dans l’entreprise après suffisamment d’expérience ou un souhait d’un jour encadrer une équipe, il est préférable de ne pas donner de date butoir. Laissez-vous un temps d’intégration, d’adaptation et de compréhension des enjeux avant d’en reparler en temps voulu.

 

 


Candidat : comment mettre en avant vos Soft skills et Hard skills pendant un entretien ?

Dis-moi qui tu es et ce que tu sais et je te dirai si t’es embauché !

Première étape : ok ! Vous avez décroché un entretien pour un poste de rêve. Reste maintenant à passer le cap suivant en performant comme jamais lors de cette rencontre au sommet.
Et pour cela, vous devez être aussi bon sur vos hard skills (facile à priori si le recruteur veut vous voir) que sur vos soft skills.
Et croyez-nous, il vous faut couvrir les deux si vous voulez intégrer cette team de rêve. Car vos compétences comportementales sont aujourd’hui plus valorisées que jamais par les recruteurs.
Alors, des idées pour gérer comme un pro cet entretien ?

 

Hard skills pour décrocher un entretien, soft kills pour le réussir

Si vos compétences vous ouvrent les portes de l’entreprise et vous permettent d’accéder au recruteur, il y a fort à parier que ce sont vos qualités personnelles qui vont faire la différence. La grande majorité des entreprises avouent même accorder autant d’importance aux soft skills qu’aux hard skills. L’idéal étant de trouver la perle (vous) qui possède un joli mélange des deux. Alors pas question de vous reposer sur vos diplômes et sur votre expérience au moment de préparer un entretien, vous allez devoir vous vendre, VOUS.

 

Bien identifier ses atouts

Avouez qu’il est assez simple d’identifier vos hard skills. Votre expérience, vos qualifications, vos réussites à certaines missions… voilà autant de points à mettre en avant dès votre CV et lors de l’entretien. Il est en revanche un peu plus difficile d’identifier vous-même vos soft skills. Mieux vaut donc vous y intéresser en amont de l’entretien pour réussir ensuite à les mettre en valeur devant le recruteur. Et pour cela, faites ressortir le Freud qui se cache en vous et effectuez un véritable travail sur vous-même. En vous posant quelques questions et en y répondant honnêtement, vous pourrez mettre le doigts sur ce qui vous colle à la peau. Résistez cependant à la tentation de suivre les modes et de vous « inventer » des qualités tendances. Ce que le recruteur cherche c’est à vous connaitre et à vous cerner. Pas de tromperie sur la marchandise, donc.

 

Les questions à vous poser pour identifier vos softs skills

Pour vous aider à mieux vous connaitre, répondez honnêtement à ces questions qui concernent vos capacités de communication, votre agilité et votre personnalité :

  • Avez-vous des facilités à prendre la parole et à communiquer avec vos collègues ?
  • Possédez-vous un grand réseau ?
  • Dit-on de vous que vous savez travailler en équipe ? Que vous êtes aimable, empathique ?
  • Êtes-vous capable de négocier ?
  • Savez-vous gérer votre stress et travailler sous pression ? Résoudre les problèmes ?
  • Êtes-vous créatif ou toujours fort de propositions et d’initiatives ?
  • Savez-vous vous remettre en question, prendre du recul et entendre les critiques constructives ?
  • Savez-vous vous adapter à toutes sortes de situations ? Êtes-vous résilient ?
  • Avez-vous confiance en vous ? Êtes-vous extraverti ?
  • Savez-vous vous organiser et gérer votre temps ?
  • Dit-on de vous que vous êtes fiable ? Fidèle ? Loyal ? etc.

 

Apprenez à vous mettre en valeur lors d’un entretien

Une fois vos soft skills mises en évidence, apprenez à les mettre en valeur. Ce sont elles qui pourront sans doute vous différencier et vous faire remporter le match, évinçant alors tous les autres candidats. Utilisez les 4 ou 5 soft skills qui vous correspondent le mieux et rattachez-les à vos expériences professionnelles. Expliquez en quoi votre ténacité vous a permis de venir à bout d’un problème délicat, en quoi votre capacité de négocier vous a permis de mener à bien un projet précis etc. Le but est de contextualiser vos soft skills et de les rattacher à vos précédentes missions et donc à vos hard skills. La boucle est ainsi bouclée.

 

Et cerise sur le gâteau… s’il vous reste un peu de temps et un peu de courage (allez), pensez à vous intéresser aux mad skills. Ces « compétences folles » (littéralement) sont un vrai livre ouvert pour un recruteur passionné par l’humain. On dit ça, on ne dit rien.


Les questions à se poser pour comprendre l’entreprise qui nous correspond

Trouver la boîte de ses rêves, mode d’emploi

« Le travail c’est la santé » qu’il disait. Ok, on veut bien le croire, mais quand on bosse dans une entreprise à l’opposé de nos valeurs et de nos attentes, pas sûr qu’on soit 100% d’accord avec ça. D’autant qu’en plus de trouver la bonne boîte, il faut également décrocher le bon job (le combo gagnant en somme). Et pour ça, il faut se la jouer malin et apprendre à comprendre et à trouver l’entreprise qui nous correspond vraiment. Vous voulez quelques tips et conseils ? On a pensé à vous, alors suivez le guide !

 

Conseil n°1 : posez-vous les bonnes questions

Il ne suffit pas toujours de chercher un poste pour cerner véritablement ses attentes et toutes ces choses qu’on espère trouver dans sa nouvelle entreprise. Pour ça, la bonne vieille méthode des listes fonctionne très bien. Commencez par vous poser quelques questions et listez toutes les réponses à la suite :

  • Quelles sont mes valeurs ?
  • Dans quel environnement de travail je souhaite travailler ?
  • Suis-je plus heureux lorsque je travaille seul ou en équipe ?
  • Est-ce que je préfère prendre des initiatives ou suivre les directives de mes supérieurs ?
  • Ai-je besoin de stabilité ou au contraire d’innovation et de prise de risque ?

Une fois vos réponses inscrites, vous allez pouvoir en tirer des conclusions claires et voir le profil de l’entreprise de vos rêves se profiler :

  • Si vous aimez suivre des directives, vous serez sans doute plus à l’aise dans une boîte avec un modèle hiérarchique clair et inversement.
  • Selon vos valeurs, vous pourrez également trier les sociétés selon leur culture d’entreprise etc.

 

Conseil n°2 : étudiez la culture de l’entreprise qui vous intéresse

Vous aurez beau décrypter les clip de la boîte sur les réseaux sociaux, les posts Linkedin et les nombreuses photos des séminaires et autres événements de l’entreprise en question, pas simple de savoir si elle vous correspond vraiment. Le mieux, c’est de jouer les infiltrés en rencontrant et en échangeant directement avec d’éventuels futurs collègues. Rendez-vous informel, coup de téléphone, échange de mails… peu importe, du moment que vous obtenez une image claire de ce qui vous attend une fois embauché.

Notre astuce : sollicitez également les anciens salariés qui n’y travaillent plus. Ils vous donneront sans doute une vision différente et plus personnelle de leur expérience. Et ces échanges peuvent être très enrichissants pour mieux cerner l’entreprise que vous ciblez. Posez-leur des questions précises qui vous éclaireront comme « c’est comment de bosser pour X ? » ou « quelles sont les personnes qui réussissent dans cette entreprise ? ». Demandez également pourquoi votre interlocuteur a décidé de partir.

 

Conseil n°3 : testez la future entreprise

Si les patrons ont la période d’essai pour « tester » leurs nouvelles recrues, c’est également une période idéale pour que vous puissiez faire de même (pas de jaloux). Profitez-en pour passer du temps avec vos collègues afin de mieux comprendre comment fonctionnent les échanges en interne et si cette structure vous correspond. Essayez également de côtoyer votre big boss pour être certain que la relation sera ensuite sereine et agréable.

Soyez également très observateur. Comment interagissent vos collègues en réunion ? Comment amènent-ils leurs idées ? Est-ce spontané ou sont-ils plutôt sur la défensive ? Autant d’indices qui en disent long sur la culture et le fonctionnement de l’entreprise.

 

Conseil n°4 : voyez plus loin

Il ne suffit pas de savoir si l’entreprise vous correspond en terme de valeurs pour être certain que c’est la bonne. Allez plus loin en étudiant vos possibles évolutions et les opportunités qu’elle pourra vous offrir. Pour cela, appuyez-vous sur les expériences des gens actuellement en poste. Ont-ils pu changer de parcours ? Ou en sont-ils aujourd’hui, après quelques années de boîte ?

Croyez-nous, on n’a jamais trop d’informations à propos de sa future entreprise. Mieux vaut enfiler l’imperméable du détective pendant quelques temps et faire votre petite enquête plutôt que de subir votre job pendant de longues semaines et de longs mois si vous vous plantez.


Quand et comment reprendre contact avec un recruteur après un entretien ?

Quand et comment reprendre contact avec un recruteur après un entretien ? Main sur votre téléphone, vous êtes prêt à dégainer à tout moment pour répondre à votre recruteur. Sauf que depuis votre entretien, c’est silence radio sur toute la ligne. Outch ! Vous commencez sérieusement à perdre patience. Faut-il reprendre contact ? Le contacter par téléphone ? Par mail ? Votre cerveau est en surchauffe et vous ne savez pas quelle décision prendre. Respirez, on vous donne quelques conseils pour reprendre contact sans vous montrer trop insistant.

Préparez la relance dès la fin de l’entretien

La relance n’est pas anodine. Elle fait même partie du processus de recrutement. Si, si, on vous l’assure. Elle permet à votre interlocuteur de mesurer votre motivation et de juger votre passivité. Mettez donc toutes les chances de votre côté dès la fin de l’entretien. Car avant toute relance, un remerciement est de mise.Comment faire ? Il vous suffit de rédiger un mail dans lequel vous remercier votre recruteur du temps qu’il vous a accordé et lui rappelez votre motivation à rejoindre l’entreprise. Marque de politesse très appréciée, cet email servira également à marquer les esprits. Votre interlocuteur sera alors plus enclin à se souvenir de vous et à éventuellement vous rappeler en premier.J’écris quoi ? « Je me permets de vous remercier une nouvelle fois pour le temps que vous m’avez accordé hier lors de mon entretien pour le poste de …. Cette conversation et notre échange ont renforcé mes motivations à intégrer votre entreprise et j’espère de tout cœur pouvoir apporter mes compétences à ce nouvelle challenge qui pourra m’être confié. Aussi, je me permettrai de revenir vers vous dans une dizaine de jours. »

Quand reprendre contact avec votre recruteur ?

Voilà la question que tous les candidats en attente d’une réponse se posent. Quand ? Sachez que l’idéal reste de fixer une date avec votre recruteur à la fin de l’entretien. Cela vous permettra de mieux vous préparer à le relancer une fois cette date dépassée, et uniquement après. Soyez patient. Dans le cas contraire, vous ne feriez qu’envoyer une image négative à votre interlocuteur.Comment faire s’il ne vous a pas donné de date ? Si vous n’en avez aucune idée, mieux vaut attendre une semaine avant de le relancer.

Par mail ou par téléphone : comment relancer le recruteur ?

Bien moins intrusif que le téléphone, le mail doit avoir votre préférence. Il permet d’une part de ne pas déranger le recruteur et d’autre part de laisser une trace de votre relance. Cela permettra ensuite à votre recruteur de retrouver plus facilement vos coordonnées. Évitez cependant d’ajouter un accusé de réception à votre envoi. Cela peut induire une notion d’insistance que vous préférez sans doute éviter.Pas de réponse à mon mail ? Je fais quoi ? Votre email est resté sans réponde ? Attendez encore 3 à 4 jours puis relancez le recruteur par téléphone.

L’astuce Joomy : vous sentez que le poste vous échappe ? La réponse est négative ? Tirez un bénéfice de cet échec en contactant votre recruteur afin de débriefer avec lui de ce qui vous a manqué. Dans votre mail vous pouvez alors évoquer votre souhait de le contacter par téléphone afin de lui demander des conseils et de mieux comprendre ce qui a bloqué pour ce poste. Un recruteur ne devrait pas vous refuser cet appel. Cela vous permettra également de garder un bon relationnel avec ce dernier, chose très utile pour un éventuel prochain poste au sein de l’entreprise.

Rédigez l’email parfait

Vous l’aurez compris, relancer le recruteur ou le DRH par mail ne doit pas être pris à la légère. Prenez donc le temps de rédiger avec soin votre envoi. Votre orthographe doit par exemple être impeccable et le contenu de votre mail doit absolument rappeler l’intitulé du poste pour lequel vous avez postulé ainsi que la date de votre entretien et vos éventuelles disponibilités pour une deuxième rencontre.Comment faire pour se faire remarquer ? Si ces informations sont cruciales, elles sont également banales. Pour vous faire remarquer et que votre recruteur se souvienne de vous n’hésitez pas à revenir sur un point évoqué avec lui lors de l’entretien, à proposer une réponse à l’une des problématiques du poste etc.J’écris quoi ? « Suite à notre entretien du … et à mon mail du …, je me permets de revenir vers vous pour connaître votre décision suite au processus de recrutement pour le poste de… Mon souhait d’intégrer votre entreprise me fait espérer à une issue positive et à la possibilité de vous revoir prochainement pour échanger à nouveau. Auriez-vous une disponibilité demain en journée pour que nous puissions l’évoquer par téléphone ?

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Comment accéder au marché caché de l’emploi ?

En règle générale lorsque nous cherchons un emploi, notre premier réflexe consiste à regarder les offres d’emplois disponibles sur la toile. En parallèle de ce marché de l’emploi “classique”, il existe un autre marché invisible, beaucoup moins utilisé que le premier. Il serait dommage de s’en priver car il n’est pas à exclure que le job de vos rêves puisse s’y cacher. Voici quelques astuces pour accéder au marché caché de l’emploi.

1 ) Diffusez votre CV
C’est le moyen le plus fréquemment utilisé pour vous rendre visible sur le marché caché de l’emploi. Il est très important que vos expériences professionnelles et votre parcours académique puissent être facilement trouvable sur Google. Votre CV doit donc être accessible sur les tous les jobboards et CV thèques. Pour vous rendre visible, mettez à jour votre profil sur Monster ou l’APEC et sur les réseaux professionnels de type Viadeo ou LinkedIn. Pour bénéficier de chances supplémentaires de trouver le job de vos rêves, vous pouvez vous inscrire sur les sites internet des cabinets de recrutement comme celui d’Hector. En effet, les recruteurs consultent énormément les jobboards type Monster et les CV thèques.

2) Misez sur la candidature spontanée
La candidature spontanée est souvent considérée comme une perte de temps par beaucoup de personnes, elle reste cependant une des manières les plus simples pour accéder au marché caché de l’emploi. Il est essentiel de concentrer vos efforts sur le secteur dans lequel vous avez envie de travailler. Une des erreurs, souvent commise par les candidats, est de privilégier uniquement les entreprises avec une forte notoriété. Orientez-vous donc vers de jeunes start-up avec des perspectives d’évolution beaucoup plus rapides que pour les grosses structures car la concurrence pour celles-ci est beaucoup moins intense. Pour maximiser vos chances d’accéder au marché caché de l’emploi, vous devez personnaliser votre candidature en fonction des besoins de l’entreprise et identifier les bons interlocuteurs. En postulant spontanément vous intégrez le vivier à disposition de l’entreprise qui ne manquera pas de vous recontacter dès lors que celle-ci aura un besoin.

3) Utilisez les réseaux sociaux pro
Pour vous assurer une visibilité maximale sur le web, il est nécessaire que vous soyez actif sur les différents réseaux sociaux ainsi que votre blog. La création d’un blog vous permettra de vous démarquer des autres candidats, en évoquant les sujets qui vous passionnent. Cela vous donnera également la possibilité de faire un bref retour sur votre bio (expériences professionnelles) et d’accentuer votre présence sur le web. Les réseaux sociaux pro comme Linkedin & Twitter sont de formidables endroits pour vous faire remarquer. Soyez actifs sur ces réseaux en partageant vos analyses et points de vue sur différents groupes. Si vous réussissez à devenir un leader d’opinion sur les pages des entreprises que vous visez, vous aurez alors plus de chance d’être contacté par celles-ci.

4 ) Suivez l’actualité des entreprises
Il est très important de connaître l’environnement dans lequel vous souhaitez évoluer, cela vous permettra d’avoir une longueur d’avance sur les autres candidats. N’hésitez pas à vous programmer des alertes Google sur les entreprises ou secteurs qui vous passionnent. Ainsi vous serez parmi les premiers à savoir si un nouveau projet est en train de voir le jour. Vous pouvez également utiliser l’outil mention qui s’avère être un bon complément à Google Alert et vous permettra de ne rien rater de l’actualité de l’entreprise que vous visez. En plus de cela, suivez les entreprises qui vous intéressent sur Twitter, Linkedin & Facebook afin d’être le plus informé possible.

5) Utilisez votre réseau
Pour exploiter au mieux le marché caché de l’emploi, votre réseau demeure votre meilleur allié. Entretenez vos relations à la fois personnelles et professionnelles et pour cela rien de plus simple. Invitez celles qui vous paraissent les plus pertinentes à déjeuner, vous pourrez ainsi échanger avec elles dans un contexte informel et obtenir des informations intéressantes. Essayez également d’aller autant que possible à des Meetups et salons pour croiser les membres de votre réseau mais également pour étendre votre cercle professionnel. Ne sous estimez pas non plus le réseau d’anciens de votre école ou les associations professionnelles dont vous faites partie que vous pouvez sollicitez à tout moment. Vous pouvez également utiliser la cooptation, qui consiste à vous faire recommander par un ami ou ex collègue à une entreprise en vue d’obtenir un nouveau job.

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6 choses à faire sur les réseaux sociaux avant de passer un entretien

Supprimez les messages qui peuvent s’avérer dommageable
Les personnes ont tendance à s’exprimer plus librement sur le net et les réseaux sociaux qu’ailleurs. Si vous tenez des propos agressifs ou insultants sur les réseaux sociaux, nul doute que les recruteurs le verront. De plus, si vous faites souvent des posts bourrés de fautes de frappe ou d’orthographe, cela vous décrédibilisera totalement. Faites également attention à ne pas évoquer vos opinions politiques ou toute autre chose qui pourrait susciter une polémique. Il y a énormément de façons de vous rendre moins attractif sur les réseaux sociaux aux yeux d’un éventuel employeur. Remontez donc tous les fils d’actualité de vos réseaux sociaux et supprimez tout ce qui peut nuire à votre image.

Supprimez les photos qui peuvent vous nuire
Le nettoyage de vos photos Facebook est un passage obligatoire avant d’entamer tout processus d’entretien. Tout ce qui contribue à vous rendre professionnel sera bon pour votre image et si vous ne gagnez pas des points aux yeux du recruteur au moins vous n’en perdrez pas ! Utiliser des photos réalisées par un professionnel est encore mieux. Il peut également arriver que vos amis publient des photos dans lesquelles vous n’êtes pas vraiment à votre avantage voire pas du tout. Parfois ceux-ci ont également la bonne idée de vous tager dessus, ce qui peut rapidement entacher votre réputation professionnelle et nuire gravement à votre image. Heureusement pour vous Facebook vous permet de vous détager de toutes les photos que vous ne voulez pas afficher sur votre profil. N’hésitez pas à vous retirer de toutes les photos Facebook pouvant impacter négativement votre image (c’est même très fortement conseillé).

Ne parlez pas de travail sur les réseaux sociaux
Parler de votre vie professionnelle sur les réseaux sociaux est une chose délicate, que cela soit pour vous plaindre de votre patron ou parler d’un projet sur lequel vous travaillez. Critiquer son ancien employeur est une des plus mauvaises choses que vous puissiez faire et c’est encore pire si vous le faites en public ! Agir de la sorte est le meilleur moyen que le recruteur que vous avez en face jette votre CV à la poubelle. Dans le second scénario, vous pourriez divulguer des secrets commerciaux ou autres détails qui sont censés rester plus ou moins confidentiels. Dans les deux cas, vous pouvez vous attendre à une méfiance de la part des employeurs potentiels, car ils ne voudront pas prendre le risque d’embaucher une personne qui n’est pas digne de confiance.

Mettez à jour vos informations sur Facebook
Vous l’avez peut-être oublié, il existe une possibilité pour que vous ayez un profil Facebook datant d’une décennie. Il est possible que certaines parties de votre profil comme votre “About Me “ et “ citations préférées “ soient restées identiques depuis 5 ans. La plupart des gens qui vous connaissent personnellement sont amis avec vous sur Facebook depuis assez longtemps pour ne pas regarder ces sections. Gardez à l’esprit qu’une des premières choses que le recruteur voit en arrivant sur votre profil Facebook, outre la photo de profil, reste les informations personnelles. Actualisez-les si ce n’est pas déjà fait ou rendez-les privées si jamais vous souhaitez dissimuler ces informations à un éventuel employeur.

Mettez à jour votre LinkedIn
La quasi majorité des employeurs se penchera sur votre Linkedin. Une fois que vous êtes en poste et que vous avez débuté votre carrière, il est facile de délaisser votre profil LinkedIn : une vieille photo qui fait office de photo de profil, un CV en ligne qui n’a pas été mis à jour depuis quelques années,une trentaine d’invitations en attente, etc. Comptez sur votre employeur éventuel pour analyser votre LinkedIn. En définitive, retenez bien que même si vous n’utilisez pas beaucoup LinkedIn, n’oubliez pas que ce réseau social professionnel reflète votre image en ligne. Il est donc primordial de le mettre régulièrement à jour et d’être proactif sur celui-ci.

Gardez votre fil d’actualité Twitter pro
Facebook et LinkedIn sont les deux principaux réseaux sociaux que consulteront la plupart des employeurs. Toutefois, si un recruteur creuse un peu plus, il peut tomber sur votre Twitter, il est donc nécessaire de veiller à ce que votre compte Twitter reste professionnel. Chaque post que vous publiez sur votre fil d’actualité Twitter doit être en adéquation avec votre secteur d’activité et le plus pertinent possible. Même si Twitter est une plateforme dédiée à l’expression d’opinion, il est nécessaire d’employer le ton le plus neutre possible et de ne pas aborder de sujets polémiques. De plus, un nombre grandissant d’entreprises utilisent Twitter pour leur recrutement. Même si l’employeur potentiel ne regarde pas votre Twitter et que vous n’obtenez pas le job, nourrir votre fil d’actualité Twitter de propos pertinents sur des sujets connexes à votre secteur d’activité ne pourra qu’être bénéfique sur le long terme.

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7 étapes pour battre les logiciels de recrutement des entreprises

1. Trouvez les bons mots clés ?
Il y a beaucoup de paramètres qui joueront sur votre future embauche. L’un des plus grands facteurs reste les mots-clés. Le logiciel de recrutement cherchera spécifiquement les mots-clés qui ont été partagés dans la description de poste. Ceux-ci doivent absolument être inclus. Les candidats avec des tonnes d’expérience et toutes les qualifications nécessaires seront ignorés s’ils n’ont pas inclus les bons mots-clés. Trouvez tous les mots-clés dans la description du poste. Vous chercherez des termes d’industrie spécifiques, des abréviations, des acronymes, des expressions à la mode et le jargon. Une fois que vous avez une liste de mots-clés de l’offre d’emploi, passez à l’étape suivante. Trouvez cinq autres offres d’emploi semblables à celle pour laquelle vous postulez. Si vous trouvez les nouveaux mots-clés qui n’étaient pas dans votre liste, Incluez ceux dans votre CV — juste pour ne pas prendre de risques.

2. Commencez d’une page blanche
Même si vous avez déjà fait un CV, il serait meilleur de l’écrire en partant de zéro. D’abord, parce que tout ce que vous avez déjà fait auparavant n’est pas forcément utile pour cette candidature. Ne partez pas avec l’idée de faire le plus beau CV qui n’aie jamais existé. Même si c’est agréable pour le recruteur, cela pourrait vous empêcher de passer la première étape du recrutement. N’incluez pas d’images, logo ou autres. En effet, le logiciel ne pourra pas lire ou comprendre certaines améliorations visuelles. Si le logiciel n’arrive pas à lire cela, il peut rejeter votre CV. Ensuite, choisissez une police de caractères adaptée.– Arial, Georgia, Impact, Courrier, Lucinda, Tahoma, et Trebuchet — ont été particulièrement conçues pour le Web. Utiliser l’une d’entre elles reste un choix judicieux Finalement, assurez-vous que vous n’avez pas utilisé de caractères spéciaux. Les bullets points sont tolérés mais tout le reste ne doit pas apparaître.

3. Ecrivez les informations les plus importantes en premier
Assurez-vous que votre CV contient bien vos coordonnées. Mettez-les en haut de votre CV, centrées. Incluez votre numéro de téléphone et adresse électronique en plus de votre adresse postale. Ensuite, vérifiez votre dossier de spam religieusement. Après avoir reçu votre CV, le logiciel de recrutement pourrait vous envoyer un courrier électronique automatisé avec des instructions supplémentaires.

4. Mettez seulement les informations pertinentes
Incluez seulement votre expérience professionnelle passée, compétences et les qualités personnelles qui sont pertinentes pour cette candidature. Débarrassez-vous de tous les éléments sans rapport avec cette offre d’emploi; le recruteur le percevra comme du remplissage.

5. Ajoutez les mots clés
Les ordinateurs sont intelligents et ne se trompent pas. Quelqu’un qui a joué un jeu contre “l’ordinateur” sait qu’il est impossible de tricher. N’essayez pas de duper le logiciel de recrutement avec un grand bloc de mots-clés. Même si ceci a vraiment marché, est-ce vraiment utile ? Quelle image donneriez-vous au recruteur s’il recevait un CV farci de mots-clés ? Votre employeur éventuel n’aura aucun moyen de savoir si vous êtes le candidat parfait avec un fourre tout de mots-clés. Au lieu de cela, ajoutez-les à votre CV naturellement. Essayez cette formule d’écriture :

un verbe d’action + un mot-clé + un fait ou un chiffre qui a résulté de votre action

Par exemple : les stratégies marketing mises en œuvre ont augmenté les pages vues de 74 %.

6. Mettez vos compétences et techniques recherchées
Les mots-clés de la description de poste ne sont pas les seuls mots que le logiciel de recrutement cherchera. L’employeur pourrait faire l’inventaire des compétences ou techniques recherchées. Il est donc important d’inscrire n’importe quelle compétence qui peut vous aider à décrocher le poste. Utilisez des abréviations utilisées couramment dans ce secteur ou des acronymes. Insistez sur votre expérience professionnelle et votre parcours académique. Le logiciel de recrutement peut chercher des certifications spécifiques ou des diplômes.

7. Retravaillez, retravaillez encore et toujours 
Vérifiez deux ou trois fois votre CV avant envoi. Essayez de lire votre document de bas en haut; ceci vous obligera à aller plus lentement et vous permettra de voir les erreurs plus facilement. Bien sûr, il y a des points qui seront similaires d’une candidature à une autre. Cependant, chacune d’entre elles aura des mots-clés différents. Si vous suivez ces étapes, il y a fort à parier que vous recevrez un coup de fil pour un premier entretien physique!

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