Start-up : et si vous preniez soin de vos équipes RH ?

Start-up : et si vous preniez soin de vos équipes RH ?

Humaniser les services de ressources humaines, se montrer flexible, résilient, engagé, perspicace, rassurant, toujours disponible et humble… en voilà des choses à intégrer pour être un « bon » RH de start-up (hello les couteaux-suisses). D’autant qu’ici tout évolue sans cesse. Rien n’est figé, il faut constamment s’adapter, recruter, intégrer les petits nouveaux et même se séparer de certains collaborateurs tout en rassurant ceux qui restent. Autant d’actions qui nécessitent anticipation, curiosité et bonne communication avec les équipes dirigeantes. Car pour chouchouter les collaborateurs, il faut avant tout que le RH se sente bien, qu’il soit accompagné, soutenu et compris. Le RH est finalement un collaborateur comme les autres, non ?

 

RH en start-up : comment tu te sens ?

Souvent incarnée par ses fondateurs, la start-up se repose généralement sur sa marque employeur, délaissant au passage la fonction RH. Pourtant c’est bien grâce à elle que la start-up peut opérer un vrai décollage. En recrutant les bons collaborateurs, en les fidélisant et en leur permettant de s’épanouir, le RH assure le succès de la start-up.

Voilà, les bases sont posées : le RH est incontournable. Reste encore à évoquer son ressenti une fois dans l’action. Pour cela, on doit bien avouer que face à la charge de travail et à la diversité des missions, il n’est pas toujours facile d’être RH en start-up. Et la Covid-19 n’a rien arrangé. Il leur faut à la fois jouer les parents poules qui rassurent, les juristes pour comprendre et intégrer les nouvelles dispositions de loi et d’aides (on te voit chômage partiel), les geek pour accompagner la mise en place du télétravail, les maniaques de l’organisation pour mettre en place la future organisation de la start-up… bref, une folie.

D’ailleurs, dans toutes les entreprises, les équipes RH sont en surcharge. Tout doit être géré en urgence et parfois à distance. Des contraintes, qui couplées à une absence de valorisation de leurs missions, ont des conséquences sur la perception qu’ont les RH de leur travail et de leur position dans l’entreprise. Beaucoup se sentent alors isolés du reste des collaborateurs et des fondateurs. Ils occupent pourtant un rôle central et fondamental pour que tout fonctionne bien dans la boîte. Comment alors les aider à retrouver la place qu’ils méritent ?

 

Les RH sont au cœur des enjeux business, ne les oubliez pas

Pour les soutenir et les aider à vaincre cette impression d’isolement, les start-up doivent les positionner au centre des enjeux business. De leur bien-être au travail dépend ensuite celui de tous les autres collaborateurs. Et cette année de crise a d’ailleurs prouvé à quel point leurs missions ont un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de l’activité.

Pour cela, les RH doivent pouvoir travailler main dans la main avec les équipes finance et avec la direction. Le pilotage de la masse salariale et/ou la mise en place d’une stratégie de crise sont autant d’exemples de collaborations possibles. En période de crise, le RH joue également un rôle d’accompagnant du CEO. Il peut aussi bien l’aider lors de ses prises de paroles qu’en appuyant son discours en répondant ensuite aux questions des collaborateurs. C’est alors une association gagnant-gagnant qui se met en place avec une vraie synergie entre les différentes équipes et le RH. Ce dernier se sent alors soutenu et entendu et donc valorisé.

 

Qui prend soin du RH dans une start-up ?

Pour être écouté, le RH doit avant tout prendre la parole. Il est crucial qu’il réagisse et sache s’imposer pour faire évoluer son rôle (logique). Mais il est également important qu’il reçoive en retour du soutien de la part de ses collègues, de sa direction, du CEO etc. C’est par l’écoute et la valorisation de son rôle qu’il peut lui-même s’épanouir et accompagner ensuite le reste des équipes.

Vous l’aurez compris, pour que le RH soit performant dans une start-up, il lui faut trouver du soutien et se sentir valorisé. Un peu comme n’importe quel autre collaborateur en somme. Le RH serait-il un humain comme les autres ? On en est presque sûr.

 


Candidat : comment mettre en avant vos Soft skills et Hard skills pendant un entretien ?

Dis-moi qui tu es et ce que tu sais et je te dirai si t’es embauché !

Première étape : ok ! Vous avez décroché un entretien pour un poste de rêve. Reste maintenant à passer le cap suivant en performant comme jamais lors de cette rencontre au sommet.
Et pour cela, vous devez être aussi bon sur vos hard skills (facile à priori si le recruteur veut vous voir) que sur vos soft skills.
Et croyez-nous, il vous faut couvrir les deux si vous voulez intégrer cette team de rêve. Car vos compétences comportementales sont aujourd’hui plus valorisées que jamais par les recruteurs.
Alors, des idées pour gérer comme un pro cet entretien ?

 

Hard skills pour décrocher un entretien, soft kills pour le réussir

Si vos compétences vous ouvrent les portes de l’entreprise et vous permettent d’accéder au recruteur, il y a fort à parier que ce sont vos qualités personnelles qui vont faire la différence. La grande majorité des entreprises avouent même accorder autant d’importance aux soft skills qu’aux hard skills. L’idéal étant de trouver la perle (vous) qui possède un joli mélange des deux. Alors pas question de vous reposer sur vos diplômes et sur votre expérience au moment de préparer un entretien, vous allez devoir vous vendre, VOUS.

 

Bien identifier ses atouts

Avouez qu’il est assez simple d’identifier vos hard skills. Votre expérience, vos qualifications, vos réussites à certaines missions… voilà autant de points à mettre en avant dès votre CV et lors de l’entretien. Il est en revanche un peu plus difficile d’identifier vous-même vos soft skills. Mieux vaut donc vous y intéresser en amont de l’entretien pour réussir ensuite à les mettre en valeur devant le recruteur. Et pour cela, faites ressortir le Freud qui se cache en vous et effectuez un véritable travail sur vous-même. En vous posant quelques questions et en y répondant honnêtement, vous pourrez mettre le doigts sur ce qui vous colle à la peau. Résistez cependant à la tentation de suivre les modes et de vous « inventer » des qualités tendances. Ce que le recruteur cherche c’est à vous connaitre et à vous cerner. Pas de tromperie sur la marchandise, donc.

 

Les questions à vous poser pour identifier vos softs skills

Pour vous aider à mieux vous connaitre, répondez honnêtement à ces questions qui concernent vos capacités de communication, votre agilité et votre personnalité :

  • Avez-vous des facilités à prendre la parole et à communiquer avec vos collègues ?
  • Possédez-vous un grand réseau ?
  • Dit-on de vous que vous savez travailler en équipe ? Que vous êtes aimable, empathique ?
  • Êtes-vous capable de négocier ?
  • Savez-vous gérer votre stress et travailler sous pression ? Résoudre les problèmes ?
  • Êtes-vous créatif ou toujours fort de propositions et d’initiatives ?
  • Savez-vous vous remettre en question, prendre du recul et entendre les critiques constructives ?
  • Savez-vous vous adapter à toutes sortes de situations ? Êtes-vous résilient ?
  • Avez-vous confiance en vous ? Êtes-vous extraverti ?
  • Savez-vous vous organiser et gérer votre temps ?
  • Dit-on de vous que vous êtes fiable ? Fidèle ? Loyal ? etc.

 

Apprenez à vous mettre en valeur lors d’un entretien

Une fois vos soft skills mises en évidence, apprenez à les mettre en valeur. Ce sont elles qui pourront sans doute vous différencier et vous faire remporter le match, évinçant alors tous les autres candidats. Utilisez les 4 ou 5 soft skills qui vous correspondent le mieux et rattachez-les à vos expériences professionnelles. Expliquez en quoi votre ténacité vous a permis de venir à bout d’un problème délicat, en quoi votre capacité de négocier vous a permis de mener à bien un projet précis etc. Le but est de contextualiser vos soft skills et de les rattacher à vos précédentes missions et donc à vos hard skills. La boucle est ainsi bouclée.

 

Et cerise sur le gâteau… s’il vous reste un peu de temps et un peu de courage (allez), pensez à vous intéresser aux mad skills. Ces « compétences folles » (littéralement) sont un vrai livre ouvert pour un recruteur passionné par l’humain. On dit ça, on ne dit rien.


Les questions à se poser pour comprendre l’entreprise qui nous correspond

Trouver la boîte de ses rêves, mode d’emploi

« Le travail c’est la santé » qu’il disait. Ok, on veut bien le croire, mais quand on bosse dans une entreprise à l’opposé de nos valeurs et de nos attentes, pas sûr qu’on soit 100% d’accord avec ça. D’autant qu’en plus de trouver la bonne boîte, il faut également décrocher le bon job (le combo gagnant en somme). Et pour ça, il faut se la jouer malin et apprendre à comprendre et à trouver l’entreprise qui nous correspond vraiment. Vous voulez quelques tips et conseils ? On a pensé à vous, alors suivez le guide !

 

Conseil n°1 : posez-vous les bonnes questions

Il ne suffit pas toujours de chercher un poste pour cerner véritablement ses attentes et toutes ces choses qu’on espère trouver dans sa nouvelle entreprise. Pour ça, la bonne vieille méthode des listes fonctionne très bien. Commencez par vous poser quelques questions et listez toutes les réponses à la suite :

  • Quelles sont mes valeurs ?
  • Dans quel environnement de travail je souhaite travailler ?
  • Suis-je plus heureux lorsque je travaille seul ou en équipe ?
  • Est-ce que je préfère prendre des initiatives ou suivre les directives de mes supérieurs ?
  • Ai-je besoin de stabilité ou au contraire d’innovation et de prise de risque ?

Une fois vos réponses inscrites, vous allez pouvoir en tirer des conclusions claires et voir le profil de l’entreprise de vos rêves se profiler :

  • Si vous aimez suivre des directives, vous serez sans doute plus à l’aise dans une boîte avec un modèle hiérarchique clair et inversement.
  • Selon vos valeurs, vous pourrez également trier les sociétés selon leur culture d’entreprise etc.

 

Conseil n°2 : étudiez la culture de l’entreprise qui vous intéresse

Vous aurez beau décrypter les clip de la boîte sur les réseaux sociaux, les posts Linkedin et les nombreuses photos des séminaires et autres événements de l’entreprise en question, pas simple de savoir si elle vous correspond vraiment. Le mieux, c’est de jouer les infiltrés en rencontrant et en échangeant directement avec d’éventuels futurs collègues. Rendez-vous informel, coup de téléphone, échange de mails… peu importe, du moment que vous obtenez une image claire de ce qui vous attend une fois embauché.

Notre astuce : sollicitez également les anciens salariés qui n’y travaillent plus. Ils vous donneront sans doute une vision différente et plus personnelle de leur expérience. Et ces échanges peuvent être très enrichissants pour mieux cerner l’entreprise que vous ciblez. Posez-leur des questions précises qui vous éclaireront comme « c’est comment de bosser pour X ? » ou « quelles sont les personnes qui réussissent dans cette entreprise ? ». Demandez également pourquoi votre interlocuteur a décidé de partir.

 

Conseil n°3 : testez la future entreprise

Si les patrons ont la période d’essai pour « tester » leurs nouvelles recrues, c’est également une période idéale pour que vous puissiez faire de même (pas de jaloux). Profitez-en pour passer du temps avec vos collègues afin de mieux comprendre comment fonctionnent les échanges en interne et si cette structure vous correspond. Essayez également de côtoyer votre big boss pour être certain que la relation sera ensuite sereine et agréable.

Soyez également très observateur. Comment interagissent vos collègues en réunion ? Comment amènent-ils leurs idées ? Est-ce spontané ou sont-ils plutôt sur la défensive ? Autant d’indices qui en disent long sur la culture et le fonctionnement de l’entreprise.

 

Conseil n°4 : voyez plus loin

Il ne suffit pas de savoir si l’entreprise vous correspond en terme de valeurs pour être certain que c’est la bonne. Allez plus loin en étudiant vos possibles évolutions et les opportunités qu’elle pourra vous offrir. Pour cela, appuyez-vous sur les expériences des gens actuellement en poste. Ont-ils pu changer de parcours ? Ou en sont-ils aujourd’hui, après quelques années de boîte ?

Croyez-nous, on n’a jamais trop d’informations à propos de sa future entreprise. Mieux vaut enfiler l’imperméable du détective pendant quelques temps et faire votre petite enquête plutôt que de subir votre job pendant de longues semaines et de longs mois si vous vous plantez.


La pollution digitale, un fléau invisible

La pollution digitale (ou la pollution invisible), un enjeu caché mais bien réel

Alors aujourd’hui on va parler de « pollution digitale ».  Mais petit disclaimer, attention on n'est pas là pour vous faire la morale, non non surtout pas ça! On vous en parle aujourd’hui simplement pour vous informer sur ce terme un peu trop oublié et un peu trop transparent, malgré son importance. Vous aurez même le droit à quelques tips super simples à mettre en place pour vous aider à diminuer votre impact.

C'est quoi la pollution digitale ?

On vous explique tout ça, la pollution digitale (ou numérique) peut se diviser en trois grandes catégories.

La première. La pollution qui est générée par la production des outils numériques (téléphone portable, ordinateur…), on entend par là l’extraction de ressources minérales, de métaux nécessaires à leur fabrication et ensuite tout ce qui s’ensuit et auxquels on ne pense pas forcément : l’assemblage, le transport, la distribution.

La deuxième. La pollution engendrée par leur utilisation au quotidien : transfert de données, stockage, utilisation d’internet…

Et pour finir, la troisième. Toute la pollution engendrée par la fin de vie de nos équipements électroniques, on en fait quoi de son ordinateur portable qui ne fonctionne plus par exemple ?

En conclusion donc, toutes les étapes du cycle de vie d’un objet électronique, depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination en fin de vie, polluent en générant des émissions de CO₂.

Pourquoi on utilise le terme « pollution » ?

C’est vrai quoi, comment on peut polluer en regardant tranquillement une vidéo sur internet ou en scrollant son fil d’actualité Facebook ? C’est vrai que oui, le digital permet de réduire la consommation de papier, oui ça c’est sûr et ça pourrait donc participer à limiter les émissions de gaz à effet de serre. Mais soyons réalistes, les bienfaits du numérique ne compensent pas les préjudices qu’il inflige à notre planète.

Le numérique engloutit pas moins de 10% de la consommation mondiale d’électricité qui entraine la production de gaz à effet de serre qui contribue elle-même au réchauffement climatique, d’où l’impact néfaste sur notre planète. Ça fait réfléchir et ça nous fait sincèrement nous rendre compte de l’importance de ce sujet pour nous et pour les générations futures.

Quelques tips pour t’aider à limiter ton impact

Allez on est généreux chez Joomy, on va vous donner quelques tips qui vont vous permettre de vous sentir vraiment utile et de faire ce que vous pouvez, à votre échelle.

Tips 1 : On essaie d’imprimer seulement ce qui est utile et quand c’est nécessaire, même si oui il est peut être préférable d'imprimer certains documents dont la lecture à l'écran prend du temps.

Tips 2 : On crée des favoris, grâce à ce petit réflexe on divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre, bonne nouvelle ça non ?

Tips 3 : On supprime nos onglets inutilisés, on vous voit là à accumuler des tonnes d’onglets, alors trions-les !

Tips 4 : Quand c’est possible, on utilise la wifi au lieu de la 4G sur son téléphone portable !

Tips 5 : Le mieux est d’utiliser un navigateur plus économe en énergie, on pense à Ecosia, le moteur de recherche écolo qui compense son empreinte carbone en plantant des arbres.

Tips 6 : On classe et supprime ses mails au fur et à mesure ! Allez on sait que c’est une tâche qui prend un peu de temps, mais on vous promet que ça vaut le coup de le prendre ce temps !

Tips 7 : Votre portable vous a lâché ? Alors déjà on essaie de le réparer, et si vraiment il faut le remplacer on pense au reconditionnement ou à la vente d'occasion par exemple.

Tips 8 : Pour les recherches internet, si c’est possible il faut directement se rendre sur le site qu’on recherche, on évite de cliquer sur tous les liens !

 

Petit mot de la fin, c’est à nous aussi de repenser un monde digital plus responsable, moins gourmand en énergies et en ressources et c’est possible.

En 2019, 40% des français se déclaraient sensibilisés à la pollution numérique alors on continue nos efforts, on essaie coûte que coûte d’intégrer ces petits éco-gestes dans notre routine digitale et on essaie au maximum de sensibiliser notre entourage, nos collègues à cette cause, il faut en parler.

 

 


Les recrutements les plus originaux

Top 5 des recrutements les plus originaux de ces dernières années

Si les candidats rivalisent d’ingéniosité pour taper dans l’œil du recruteur, allant même parfois jusqu’à chanter pour y arriver (True Story), de leur côté, les entreprises aussi se font violence. Casser les codes du recrutement traditionnel pour attraper le bon poisson, il n’y a que ça de vrai désormais. Et ces belles prises, souvent en poste et peu enclines à parcourir les offres d’emploi classiques, sont justement susceptibles de tomber dans les mailles des filets des recruteurs audacieux…

On arrête là avec les métaphores de la pêche, vous avez sans doute saisi l’idée. N’empêche, vous devez être curieux de savoir comment ces entreprises réussissent leur recrutement. Voici notre top 5 des recrutements les plus originaux de ces dernières années.

1-Recruter dans le métro parisien

Peut-être ne connaissez-vous pas Michel et Augustin (est-ce vraiment possible ?), la célèbre marque de produits et de desserts gourmands aux packaging toujours décalés. Si ce n’est pas le cas, voici le topo : leur credo est de proposer des encas le plus sain possible et de jouer la carte de la transparence et de la proximité au quotidien. Quoi de mieux alors que d’aller recruter dans l’endroit le plus fréquenté de Paris : le métro ? À base d’affichages encourageant les voyageurs à faire passer le message, le bouche à oreille a fonctionné.

2-Jouer la provoc’ en recrutant sous les fenêtre du concurrent

Il fallait oser et Microsoft l’a fait. Comment ? Tout simplement en allant offrir le petit déjeuner en mode café croissant (ou plutôt café, donuts) aux collaborateurs travaillant chez Amazon, en bas de leur lieu de travail à Seattle. Audacieux, non ?

3-Mettre aux défis les employés de demain

Parce que les entreprises savent que le défi fait partie intégrante du processus de recrutement, certaines n’hésitent pas à challenger les candidats. C’est le cas de la Marine Nationale et de Thalès qui ont su joindre leurs efforts et s’associer à l’école 42 pour trouver leurs nouveaux développeurs web. Ils ont alors organisé un hackathon afin d’élire l’équipe gagnante et éventuellement recruter certains candidats.

4-Gamifier les entretiens

Encore plus fou, le recrutement d’Heineken va vous étonner. Les équipes de recrutement ont choisi de piéger les entretiens. Oui, oui PIEGER ! vous avez bien lu. Les candidats avaient alors à faire face à une situation de crise 100% fictive mais aussi 100% flippante ou 100% gênante. Crise cardiaque de l’interlocuteur, alerte incendie, le recruteur qui décide de marcher main dans la main avec le candidat… Rien ne leur a été épargné. Une manière de tester avec humour les talents potentiels mais également de renforcer l’image de marque de l’entreprise. Coup de génie ou coup de folie, on vous laisse décider.

Pour Google US, c’est au moment des questions que l’entretien a pris une tournure plus qu’étrange. Après avoir posé quelques interrogations classiques, le recruteur décide subitement de jouer avec les nerfs des candidats en se concentrant sur des questions pour le moins étranges du type « Combien factureriez-vous pour laver toutes les vitres de la ville ? » ou encore « Vous devenez immédiatement aussi petit qu’une pièce de monnaie et êtes projeté dans un mixeur. Sachant qu’il vous reste moins de 60 secondes avant que les lames n’entrent en action, que faites-vous ? ».

5-Dissimuler son offre d’emploi

Cacher une offre d’emploi au cœur même des produits vendus par l’entreprise… Il fallait y penser, non ? C’est le choix qu’on fait Ikea et Volkswagen. Pour le géant suédois, il lui a suffi de glisser ses annonces au milieu de la notice de montage de chacun de ses meubles. Résultat ? Plus de 250 nouvelles embauches. Pas bête le meuble en kit.

Pour Volkswagen, la surprise va plus loin. Cherchant à débaucher les mécaniciens les plus talentueux d’Allemagne, ils ont alors envoyé des voitures endommagées dans de très nombreux ateliers. Une offre d’emploi était alors inscrite sur le châssis. Voilà un recrutement unique en son genre.

Audace et créativité sont les maîtres mots du recrutement de demain. À vous d’innover !


Et si recruter des novices de son secteur était la clé ?

Pourquoi il vous faut absolument embaucher des jeunes ?

Pas facile pour les recruteurs de trouver le candidat idéal. Trop vieux (et donc trop qualifié) ou trop jeune (et pas assez expérimenté)… il y a de quoi s’arracher les cheveux. D’ailleurs, bien qu’il soit interdit de recruter « à l’âge » (la loi toussa toussa), reste que dans les faits, c’est un critère qui a son importance et qui laisse souvent de nombreux jeunes sur le carreau. Ils sont en réalité de véritables atouts pour l’entreprise. La preuve dans cet article.

Les avantages à embaucher un junior

Particulièrement enthousiastes, optimistes et heureux d’avoir ENFIN une chance de faire leurs preuves, les novices accumulent les qualités pour leur employeur. Ils sont souvent très disponibles, n’ont pas peur des défis (bien au contraire).

Ils ont également une grande soif d’apprendre et réagissent vite face aux changements. Ils ne sont d’ailleurs pas effrayés lorsque les process varient et les forcent à tout reprendre. Si l’entreprise souhaite également former à son image ses salariés, elle peut compter sur les juniors.

Mais ce sont également leurs idées novatrices et leur regard neuf qui peuvent constituer leur meilleur atout. À l’aise avec les nouvelles technologies et tournés vers l’avenir, ils sont souvent les premiers à penser à des innovations qui peuvent ensuite se révéler très utiles pour la productivité et la compétitivité de l’entreprise.

Recrutement varié : un mélange des genres qui fonctionne

Quand certains parlent de jeunisme et de placardisation des seniors, d’autres mettent en avant le fort taux de chômage des jeunes… (schizophrénie totale). Bref, il est grand temps de faire revenir un peu de bon sens dans l’entreprise. Car plus qu’une question d’âge, c’est une question de synergie qui s’impose. La transmission de connaissance aux plus jeunes par les plus expérimentés est primordiale et permet de valoriser toutes les générations.

Les cadres seniors sont d’ailleurs tous (ou presque) motivés à l’idée d’échanger avec les plus jeunes. Pour plus de 90% d’entre eux (selon l’Apec), ils ont tout à gagner à transmettre leurs compétences et à apprendre des juniors. Chez les jeunes, 76% sont certains d’avoir des choses à partager avec les plus âgés et plus de 95% sont persuadés d’avoir beaucoup à apprendre de leurs ainés. On est clairement sur une bonne dynamique, non ? Vive le mentorat !

Quand l’embauche des plus jeunes s’inscrit dans une réelle stratégie

Il serait donc finalement assez facile d’intégrer les jeunes recrues dans les équipes. La valorisation des compétences de chacun et la solidarité entre toutes les générations est alors la clé. Et cette dynamique a d’importants impacts dans la stratégie globale de l’entreprise. Grâce à ces recrutements, les salariés de tout âge conservent leur humilité et sont en continuel apprentissage. Les plus jeunes employés, valorisés et encadrés par leurs collègues, sont également de formidables ambassadeurs pour la marque employeur et la culture de l’entreprise.

L’entreprise profite par ailleurs d’une image dynamique auprès des concurrents. Elle semble prête à relever tous les défis et être ouverte à la modernité. En interne, cette jeunesse a également un fort impact sur l’entreprise. Avec son regard neuf, son envie d’entreprendre et sa grande motivation, le novice peut révolutionner les process et mettre en évidence les points faibles du fonctionnement de la société ou des objectifs. Un vent de fraicheur qui ne peut que booster la productivité et la capacité d’innovation.


Même pas peur de démissionner !

Le changement d’entreprise est-il bien perçu en ce moment ?

Si tous les indicateurs prévoyaient une chute brutale de l’activité et une vague de licenciement à la clé il y a quelques semaines, la réalité semble moins sombre (ouf). En juin, les intentions d’embauche sont d’ailleurs presque identiques à celles d’avant la crise et encouragent de nombreux salariés à postuler à d’autres postes. D’autant plus que certains postes stratégiques sont justement sur le marché. Mais est-ce vraiment une bonne idée de démissionner maintenant ?

Partir ou rester ?

En période de crise, ou juste après, la réaction la plus naturelle est de rester bien au chaud, à l’abri et d’attendre que la tempête soit passée. Mais si cette première réaction concerne une majorité de salariés, d’autres (plus rebelles, peut-être) sont au contraire décidés à prendre leur vie professionnelle en main et à saisir une nouvelle opportunité. D’autant plus qu’ils ont parfois pris conscience des faiblesses de leur entreprise face à l’iceberg qu’elle vient d’heurter, et préfèrent quitter le navire avant qu’il ne sombre totalement (vous avez la référence ?).

Et côté recruteur ?

Pendant le confinement, aucun recruteur n’a subi de période d’inactivité. En plus de devoir se réorganiser et gérer les recrutements récents et les candidats en attente d’une réponse, certains ont poursuivi les entretiens, mais de manière virtuelle. Mais si des postes sont vacants et doivent rapidement être pourvus, certains recruteurs sont pourtant réticents à embaucher des candidats qui viennent de quitter leur entreprise ou qui sont sur le point de le faire. Pourquoi ? Tout simplement pour ce que cela dit de vous. Pour certains de ces recruteurs, quitter votre emploi en pleine crise peut signifier un manque de fiabilité et être donc mal perçu. Car, au moment où la solidarité professionnelle est de mise et où les rapports dans l’entreprise tendent à ressembler à une sorte de « grande famille », partir peut sembler déplacé. C’est particulièrement le cas dans les startup et les entreprises familiales où les liens de proximité sont très forts.

Pour autant, d’autres recruteurs et futurs employeurs sont au contraire séduits par le courage et l’audace dont font preuve les candidats en cette récente sortie de crise. Ils aiment l’idée que leurs futurs collaborateurs ne soient pas effrayés par le challenge, qu’ils cherchent continuellement à se dépasser et se mettre en danger. Difficile donc de trancher. Tout dépend en réalité de la subjectivité et du ressenti de votre interlocuteur. Vous voilà bien avancé…

Comment faire pour « bien » démissionner ?

L’idée même de la démission ne réjouit jamais un employeur, qui doit alors s’engager dans un process de recrutement pour vous remplacer. Pour autant, il est souvent compréhensif et enclin à ce que tout se passe au mieux jusqu’à votre départ.

Oubliez donc l’idée même de la démission surprise. Si vous êtes bien intégré dans votre équipe, que vous entretenez de bons rapports avec votre hiérarchie et que vous n’êtes simplement plus en accord avec les valeurs de l’entreprise, n’ayez pas peur d’en parler et de vous montrer honnête. Vous en avez le droit ! Il en est de même si vous avez trouvé un nouveau poste, qui lui, correspond bien plus à vos nouvelles aspirations. Ne laissez pas votre manager découvrir votre lettre de démission au courrier mais parlez-lui rapidement de votre décision.

Cherchez à partir sereinement et à accompagner votre ancien employeur et votre équipe dans la transmission de vos dossiers. Vous pourrez d’ailleurs vous appuyer sur cette expérience réussie lors de vos entretiens de recrutement à venir. Ils viendront valoriser votre décision et prouver au recruteur que vous êtes une personne de confiance et quelqu’un de très professionnel.

Le constat est sans appel : la société n’a jamais évoluée aussi vite qu’aujourd’hui. Tout bouge, tout se transforme et tout change. Le coronavirus (toujours lui) nous a d’ailleurs contraint à nous réinventer, à nous remettre en question et à bouleverser notre vision de la réussite professionnelle. Une vision binaire en noir et blanc semble donc dépassée. Seul l’avenir nous permettra de mieux comprendre ce que nous vivons tous actuellement.


Le job est dans le pré ?

La reconversion dans l’air du temps

Attention spoiler alert : le confinement a eu un impact énorme sur le monde du travail (fou, non ?). Bon plus sérieusement, les chiffres ne mentent pas ! Pour près de 30% de français salariés, le Covid-19 a fait office d’électrochoc et de prise de conscience… Et si leur travail était en réalité un job Bullshit ? Une question choc qui en pousse plus d’un à envisager très sérieusement une reconversion et une mise au vert. Mais sont-ils vraiment sérieux et cela peut-il vraiment fonctionner pour eux ?

Reconversion, une tendance de fond ?

Si les américains l’appellent Bullshit Job, en France on parle souvent « d’emploi à la con » (selon l’écrivain américain David Graeber) pour qualifier un poste peu épanouissant. Vous l’aurez sans doute compris, ceux qui en parlent en ces termes sont souvent prêts à sauter le pas et à tout quitter pour un nouveau poste ou une totale reconversion. Mais cette tendance n’est pas uniquement liée au Covid et au confinement. En réalité, elle avait déjà pris ses quartiers chez une minorité de salariés (souvent des actifs de 18 à 24 ans) qui ne vibraient plus à l’évocation de leur carrière. Ne trouvant plus d’utilité à leur travail, ils sont alors tentés de tout plaquer pour se consacrer à une activité plus concrète et tournée vers le bien commun.

Autant vous dire qu’avec une pincée de covid et une cuillère de confinement par-dessus, on a là tous les ingrédients nécessaires à la croissance fulgurante d’un nouveau phénomène de société, celui de la reconversion.

Travailler pour être heureux

Cette pause forcée avec au choix télétravail ou chômage partiel a également permis à de nombreux actifs de réfléchir aux choix qu’ils ont faits ces dernières années, à leur vision du travail et de la vie en général etc. Et le résultat est sans appel : la grande majorité d’entre eux tend vers un équilibre parfait entre vie privée et vie professionnelle, vers plus d’épanouissement au travail, vers plus d’engagement en faveur de l’écologie et toujours plus de curiosité vers les métiers artisanaux ou en rapport avec la terre. Il n’est donc pas étonnant de voir les reconversions fleurirent parmi les salariés, certains se lançant même dans une toute nouvelle philosophie de vie (autosuffisance, troc, boycott de la consommation etc.). La tendance n’est donc plus le sacro-saint « travailler c’est la santé » mais plutôt « je ne veux plus perdre ma vie à la gagner ».

Mieux vaut cependant être prudent sur ces nouvelles vocations. Car encore fragilisé, le monde du travail ne permettra pas à chacun de trouver sa « nouvelle » voie et à tous les salariés de se lancer en tant qu’artisans, apiculteur ou agriculteur bio. Mieux vaut donc prendre le temps de poursuivre encore quelques semaines ou quelques mois cette introspection avant de tout plaquer et de s’installer en pleine campagne.

Partir pour mieux s’épanouir

Pour certains, le départ de l’entreprise déjà envisagé avant la crise du coronavirus est alors devenu une nécessité. Proche du burn out, sur le point de fonder une famille ou simplement perdu face à la valeur de leur travail et/ou aux engagements de leur entreprise, ils ne peuvent supporter davantage la place que prend actuellement le travail dans leur vie. Seul un départ peut alors leur permettre de reprendre goût à leur métier et à leur vie professionnelle.

C’est souvent le besoin de ralentir qui guide leur cheminement intellectuel et leur réflexion autour du travail. Récupérer du temps pour eux, moins consommer, moins « courir » et plus profiter… autant de raisons qui les poussent à tout quitter, aussi bien leur poste que leur lieu de vie.

Quelques semaines à peine après cette crise mondiale sans précédent, il est sans doute trop tôt pour en tirer des vérités. Mais la tendance de la reconversion semble nettement se confirmer. Travailler « mieux » pour en profiter, récupérer du temps pour soi et pour ses proches, se reconnecter à la nature etc. sont autant de leitmotiv des salariés. Affaire à suivre…


Paris à tout prix, c’est fini ?

La simple évocation de pâquerettes entre les orteils est capable de faire faire ses bagages à n’importe quel parisien en moins d’une minute (on tient le chrono !). Après ce confinement forcé dans des apparts sans ouverture vers la nature, ils sont en effet de plus en plus nombreux à envisager de quitter Paris. Et l’exil a déjà commencé. Comment faire alors pour conjuguer carrière et douceur de vivre ? Et si le full Remote était LA solution d’avenir ?

Objectif : changement de vie

Les envies de changer de cadre de vie sont désormais monnaie courante, obligeant les employeurs à revoir leur fonctionnement. Et depuis le confinement, la tendance semble exploser. Près de 40% des salariés aujourd’hui présents dans le monde du travail sont en effet prêts à envisager un changement de vie radical. Convaincu par cette expérience du travail à distance (merci le coronavirus), ils sont bien décidés à reprendre leur vie en main et à s’offrir un cadre de vie qui leur correspond.

D’autant plus que nombre d’entre eux ont pu expérimenter le full remote et se prouver que cela fonctionnait. Pour certains, cela a tellement bien fonctionné qu’ils ont eu ensuite beaucoup de mal à quitter leur cocon (et parfois la maison familiale en pleine campagne) pour reprendre le chemin du bureau. Après avoir passé trois mois dans une maison douillette, à proximité immédiate de la nature, le retour au sein de l’open space est rude… très rude. Le bureau de demain pourrait-il être le jardin ?

Mais plus que s’offrir un nouveau bureau au vert, le full remote permet également aux concernés d’envisager un tout autre projet de vie. Parfois locataires depuis des années à Paris, ils ne peuvent envisager d’acheter un logement dans la capitale par manque de fonds. En déménageant en province tout en conservant leur poste actuel, leurs projets prennent une autre dimension.

Les entreprises aussi se mettent au vert

Grâce au confinement, les dernières réticences qui entouraient le télétravail sont tombées : oui ça marche ! Tellement bien que certains des salariés n’ont jamais été aussi productifs qu’en cette période. Des arguments que de plus d’entreprises entendent faire perdurer et pérenniser. Et si l’envie de quitter Paris est de plus en plus présente chez les salariés (coucou petites pâquerettes), elle l’est également côté employeur. Depuis cette année, de plus en plus d’entreprises cherchent à tout plaquer pour s’installer au soleil ou au vert. C’est justement ce qu’à choisit de faire Fago (à Nantes) ou encore LiveMentor, jeune startup Parisienne qui a désormais posé ses bagages et ses ordinateurs à Aix en Provence. L’idée ? Offrir un cadre de travail plus agréable aux collaborateurs en leur permettant de bénéficier de locaux plus grands (pour le même prix qu’à Paris) et en leur évitant les interminables heures de transports de la capitale. Plutôt sympa pour les salariés, non ?

Dans les faits, comment ça marche ?

Bien que certaines activités professionnelles ne puissent être réalisées à distance, la plupart des postes permettent aujourd’hui de travailler depuis n’importe quel ordinateur. Une bonne connexion internet et du matériel informatique récent sont simplement nécessaires. Il est donc facile d’envisager de s’installer partout en France et même à l’étranger et de travailler en complète autonomie grâce au télétravail ou de se rendre quelques jours par semaine au bureau, en restant à domicile le reste du temps.

De nombreux salariés attendent donc que leur entreprise fasse le choix du full remote. Mais la grande majorité d’entre eux a déjà choisi son camp : celui du confort de vie. Si leur entreprise n’est pas prête à les suivre sur ce projet, ils seront sans doute nombreux à envisager leur départ. Les équipes dirigeantes doivent donc se pencher rapidement sur le sujet pour éviter une vague de départ intempestive et la perte de leurs meilleurs éléments… Car pour les salariés, souvent jeunes et locataires, un départ est facilement envisageable et réalisable.

Le développement des outils numériques favorise donc cet exode urbain. Mais tout dépend encore de la flexibilité des entreprises. Si le télétravail continue à se généraliser, il ne sera pas étonnant de voir apparaitre un boum des départs et de plus en plus de « Paris je te quitte ! ».


Bien chez soi, bien plus sur !

L’adhésion à 200% à son entreprise !

Les premiers jours du confinement ont parfois été chaotiques : « C’est la crise ! Mais pas celle que l’on croit ! » Parce que travailler avec pour collègues de bureau, son conjoint, des enfants ou des adolescents, c’est bien la pire chose que l’on pouvait vous souhaiter…. Pour autant, chacun a rapidement pu prendre ses marques et démontrer que l’esprit d’équipe, lui, allait résister (et prouver qu’il existe… on a les référence que l’on a, désolé) voir même se renforcer.

Tous à distance, mais tous ensemble

Face à cet ennemi invisible, les salariés ont su profiter des dernières technologies pour travailler séparément tout en se serrant les coudes. Chose inédite, ils ont su se réapproprier les outils numériques à leur disposition pour créer du lien pendant les heures de travail mais également en dehors. Résultat ? Un boum de + 350% d’échanges téléphoniques et de messages sur Slack pendant cette période. Et s’ils correspondent pour la plupart à des échanges purement professionnels, certains d’entre eux ont permis de rapprocher les équipes et de créer du lien entre certains des salariés. Jeux, défis, conversations perso, petits déjeuners et bonjours généraux tous les matins… jamais Slack, zoom et les autres plateformes numériques n’ont permis de souder autant les collaborateurs.

Confinement : cet ennemi qui nous a rapproché

On le pensait impossible à dompter. D’ailleurs, quand le mot confinement est véritablement tombé, on entendait presque les cris de désespoirs des managers et des équipes dirigeantes. Paniqués à l’idée de voir la performance de leur collaborateurs décroitre proportionnellement à la croissance de celle des apéros zoom, ils étaient prêts à sombrer. La réalité est en fait bien plus nuancée (ouf !).

Car la grande majorité des salariés, consciente de la gravité de la situation a fait le choix de la cohésion. Le travail à la maison et à distance s’est transformé en une solidarité incroyable entre les équipes. Prêts à se donner à 200% pour sauver leur structure et la développer, la plupart des collaborateurs ont fait le choix de se surpasser et se renouveler. La période a particulièrement été propice à la créativité.

Les entreprises ont également su tirer parti de la situation. En stimulant l’esprit d’équipe et de cohésion par des jeux, des défis et des journaux de confinement, elles ont réussi à entretenir leur culture d’entreprise, voire même à la recentrer sur des valeurs plus actuelles et plus humaines. Pas question pour les équipes managériales de laisser certains de leurs collaborateurs sombrer dans l’isolement. Et le résultat est sans appel : jamais le désir de collectivité n’a été si important.

Et si le télétravail était en réalité une chance ?

Déjà en vogue avant l’arrivée du covid (ou la covid… on ne sait plus), le télétravail a pris toute sa puissance pendant le confinement. Il a su démontrer qu’il constituait une solution d’avenir pour le monde entrepreneurial et qu’il ne demandait qu’à accompagner le développement de la croissance et de l’activité. Véritable challenge logistique, il reste néanmoins une formidable manière de créer du lien au sein des équipes et de renforcer les valeurs professionnelles et le sentiment d’appartenance des collaborateurs. Quelques petits rituels simples et un humour bien dosé permettent de maintenir un lien constant et une solidarité dans les équipes. A bon entendeur…

Pour preuve, les quelques groupes n’ayant pas adopté ces bonnes pratiques au cœur de la crise, en paient aujourd’hui le prix. A la sortie du confinement, ils ont dû faire face à une activité complètement ou partiellement désorganisée et à des conflits entre salariés et équipes dirigeantes ou directement entre différents collaborateurs.

Si ce télétravail forcé n’a pas été simple pour tout le monde, il a au moins permis de prendre conscience de l’importance des échanges au sein des équipes. Il permettra donc sans doute de travailler plus efficacement sur une nouvelle forme de leadership, capable d’associer d’une main de maître plus de spontanéité, d’authenticité et de convivialité dans les échanges professionnels.