La pollution digitale (ou la pollution invisible), un enjeu caché mais bien réel

Alors aujourd’hui on va parler de « pollution digitale ».  Mais petit disclaimer, attention on n’est pas là pour vous faire la morale, non non surtout pas ça! On vous en parle aujourd’hui simplement pour vous informer sur ce terme un peu trop oublié et un peu trop transparent, malgré son importance. Vous aurez même le droit à quelques tips super simples à mettre en place pour vous aider à diminuer votre impact.

C’est quoi la pollution digitale ?

On vous explique tout ça, la pollution digitale (ou numérique) peut se diviser en trois grandes catégories.

La première. La pollution qui est générée par la production des outils numériques (téléphone portable, ordinateur…), on entend par là l’extraction de ressources minérales, de métaux nécessaires à leur fabrication et ensuite tout ce qui s’ensuit et auxquels on ne pense pas forcément : l’assemblage, le transport, la distribution.

La deuxième. La pollution engendrée par leur utilisation au quotidien : transfert de données, stockage, utilisation d’internet…

Et pour finir, la troisième. Toute la pollution engendrée par la fin de vie de nos équipements électroniques, on en fait quoi de son ordinateur portable qui ne fonctionne plus par exemple ?

En conclusion donc, toutes les étapes du cycle de vie d’un objet électronique, depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination en fin de vie, polluent en générant des émissions de CO₂.

Pourquoi on utilise le terme « pollution » ?

C’est vrai quoi, comment on peut polluer en regardant tranquillement une vidéo sur internet ou en scrollant son fil d’actualité Facebook ? C’est vrai que oui, le digital permet de réduire la consommation de papier, oui ça c’est sûr et ça pourrait donc participer à limiter les émissions de gaz à effet de serre. Mais soyons réalistes, les bienfaits du numérique ne compensent pas les préjudices qu’il inflige à notre planète.

Le numérique engloutit pas moins de 10% de la consommation mondiale d’électricité qui entraine la production de gaz à effet de serre qui contribue elle-même au réchauffement climatique, d’où l’impact néfaste sur notre planète. Ça fait réfléchir et ça nous fait sincèrement nous rendre compte de l’importance de ce sujet pour nous et pour les générations futures.

Quelques tips pour t’aider à limiter ton impact

Allez on est généreux chez Joomy, on va vous donner quelques tips qui vont vous permettre de vous sentir vraiment utile et de faire ce que vous pouvez, à votre échelle.

Tips 1 : On essaie d’imprimer seulement ce qui est utile et quand c’est nécessaire, même si oui il est peut être préférable d’imprimer certains documents dont la lecture à l’écran prend du temps.

Tips 2 : On crée des favoris, grâce à ce petit réflexe on divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre, bonne nouvelle ça non ?

Tips 3 : On supprime nos onglets inutilisés, on vous voit là à accumuler des tonnes d’onglets, alors trions-les !

Tips 4 : Quand c’est possible, on utilise la wifi au lieu de la 4G sur son téléphone portable !

Tips 5 : Le mieux est d’utiliser un navigateur plus économe en énergie, on pense à Ecosia, le moteur de recherche écolo qui compense son empreinte carbone en plantant des arbres.

Tips 6 : On classe et supprime ses mails au fur et à mesure ! Allez on sait que c’est une tâche qui prend un peu de temps, mais on vous promet que ça vaut le coup de le prendre ce temps !

Tips 7 : Votre portable vous a lâché ? Alors déjà on essaie de le réparer, et si vraiment il faut le remplacer on pense au reconditionnement ou à la vente d’occasion par exemple.

Tips 8 : Pour les recherches internet, si c’est possible il faut directement se rendre sur le site qu’on recherche, on évite de cliquer sur tous les liens !

 

Petit mot de la fin, c’est à nous aussi de repenser un monde digital plus responsable, moins gourmand en énergies et en ressources et c’est possible.

En 2019, 40% des français se déclaraient sensibilisés à la pollution numérique alors on continue nos efforts, on essaie coûte que coûte d’intégrer ces petits éco-gestes dans notre routine digitale et on essaie au maximum de sensibiliser notre entourage, nos collègues à cette cause, il faut en parler.