L’ambition professionnelle chez les jeunes

Question ambition professionnelle et différences entre les générations, c’est le choc des titans. D’un côté la génération Z, petite dernière à entrer dans la vie professionnelle, de l’autre, les plus aguerris des travailleurs, complètement perdus face aux nouveaux codes de ces jeunes diplômés. Et la rencontre fait parfois des étincelles tant les différences en matière d’ambition sont nombreuses.

 

Plus de libertés, moins de patrons

Souvent accusés de n’avoir pas d’ambition, ou de changer bien trop souvent de poste par les plus anciens, fiers de raconter leur parcours sans accroc au sein d’une seule et même entreprise, les plus jeunes ont pourtant des buts très ambitieux. Et surprise en cette période de crise inédite, ils sont plutôt optimistes sur la carrière qui les attend. Plein de ressources et riches de projets, ils débarquent dans la vie active avec une liste d’attentes longue comme le bras dans laquelle il est essentiellement question de liberté et d’entreprenariat. Le salariat ? Très peu pour eux ! Ils rêvent bien plus d’être leur propre employeur et de réussir à conjuguer à merveille vie privée et vie professionnelle.

Il faut dire qu’ils ont été les spectateurs privilégiés du burn out professionnel des générations précédentes. Pas question pour eux de reproduire les mêmes erreurs et de se laisser enfermer dans un cadre trop rigide. L’image du grand patron inaccessible et tout puissant leur fait d‘ailleurs horreur. Surtout si tout cela s’accompagne de bénéfices records amassés sur le dos des salariés et des consommateurs. Les valeurs de cette génération Z sont toutes autres : vive l’innovation, l’esprit d’équipe, les projets utiles pour les autres et pour la planète, la passion et l’autonomie.

 

Une évolution sur la quête de sens

Autre différence majeure entre les générations en matière d’ambition professionnelle : la quête de sens. Plus que le salaire, c’est la possibilité de se rendre utile et de participer aux décisions de l’entreprise qui séduit les millénials. Leur ambition est de faire bouger les choses dans le bon sens. Ils sont par ailleurs attirés par la possibilité de poursuivre leur formation au fil du temps. Pour eux, la vie professionnelle offre des opportunités constantes d’acquérir de nouvelles compétences et d’évoluer pour repousser leurs propres limites.

De même, alors que les générations précédentes étaient attachées à la sécurité de l’emploi et à leur fidélité à un employeur, les plus jeunes intègrent dès la fin de leurs études qu’ils auront plusieurs vies professionnelles au cours de leur carrière. Ils sont même tout à fait d’accord pour être plus polyvalents que jamais et accepter plusieurs missions très diverses en même temps. Impensable pour les plus anciens, très attachés à leur fiche de poste et à leurs compétences. C’est donc l’idée même de la loyauté professionnelle qui est désormais bouleversée. Elle n’est plus dirigée vers un employeur unique mais vers la communauté dans son ensemble. Seule ambition pour les jeunes : être utile.

 

Faire des différences entre générations un atout

Accusés par les plus anciens d’être trop spontanés ou trop volatils, les jeunes ont pourtant beaucoup à leur apporter. C’est par exemple le cas de leur rapport à l’échec et à l’erreur. Pour eux, rien de grave à se tromper. Les aînés l’ont, de leur côté, érigé au rang de tabou. On le cache, on l’enterre, au risque de faire manquer une opportunité à l’entreprise. Les plus jeunes, eux, l’utilisent pour se stimuler ou comme un socle pour engager toute une réflexion autour de leur activité.

De même, les millénials sont attachés à la notion de mentoring et à la participation des équipes dans des activités collaboratives dans le cadre professionnel comme personnel. C’est un formidable moyen d’en apprendre plus les uns sur les autres et de favoriser les transmissions de savoirs et de compétences.

 

Avec plus de 5 millions de nouveaux travailleurs attendus avec la génération Z, la relève est assurée. Leur ambition, loin d’être absente comme l’affirment les baby-boomer, est plurielle. Plusieurs vies professionnelles les attendent avec tout autant de possibilités de s’épanouir dans des entreprises plus vertueuses et à l’écoute de leurs collaborateurs. La principale différence entre les générations est simplement la notion même d’ambition : tandis que les aînés considèrent le travail comme la réussite suprême, les plus jeunes ne voient en lui qu’un simple moyen de parvenir à leur bonheur.

 

 

 


Comment gérer la mobilité au sein d’une entreprise ?

La mobilité interne, tout le monde la connaît mais personne n’ose en parler. Les collaborateurs sont parfois frileux à l’idée de changer leurs habitudes, quant aux équipes RH, elles n’ont pas toujours pensé à définir clairement cette stratégie de recrutements en interne. Dommage ! C’est pourtant une technique payante pour l’entreprise et intéressante pour les salariés. Un vrai gagnant-gagnant pas toujours bien exploité.

 

Qu’est-ce que la mobilité interne ?

On parle souvent de LA mobilité interne alors qu’il en existe en réalité deux sortes :

  • La première est dite horizontale. Le salarié qui évolue, change alors de poste pour en occuper un autre, équivalent, mais différent. Le salaire, les horaires, etc. sont conservés, seules la mission et l’équipe changent. Cela permet de casser la routine, d’ouvrir son domaine de compétence et d’apporter ses talents à un autre service du groupe.
  • La seconde est la mobilité verticale. Dans ce cas, elle s’accompagne d’une évolution de la mission mais aussi des responsabilités du salarié, du salaire, etc. C’est ce que l’on appelle classiquement : la promotion.

 

Les avantages de la mobilité au sein d’une entreprise

Les chiffres ne trompent pas : pourvoir un poste en interne coûte jusqu’à 50% de moins à une entreprise. Autant dire qu’il s’agit d’une très très bonne idée pour recruter. D’autant que les avantages ne se limitent pas à l’aspect financier pour l’entreprise. D’une part, cela permet de limiter le risque d’erreur de casting puisque la nouvelle recrue est déjà appréciée (logique), et cela permet aussi de réduire considérablement le délai de recrutement tout en fidélisant les talents. Elle permet enfin de favoriser la fluidité des échanges entre les différentes équipes. C’est un véritable enjeu stratégique pour l’entreprise.

 

Comment réussir sa stratégie de mobilité interne ?

Pour qu’une telle démarche soit payante, elle doit être pensée et définie clairement en amont par les équipes RH. Il ne suffit pas de jouer aux chaises musicales pour que l’ensemble fonctionne et soit cohérent. Les collaborateurs concernés doivent être analysés pour vérifier leur niveau de compétences actuel, leur envie et leur faculté à évoluer et à s’adapter à de nouvelles missions, etc. Une mobilité interne hasardeuse aurait, en effet, de très mauvais résultats. Le salarié mécontent pourrait alors manquer de motivation et même quitter l’entreprise suite à son insatisfaction.

L’écoute est donc l’outil privilégié pour réussir une telle stratégie. En prenant le temps de connaître et de comprendre les salariés, les équipes dirigeantes peuvent leur proposer des solutions et des postes adaptés. La création d’opportunités est également une bonne solution, surtout pour ceux qui ont du mal à se projeter et/ou qui sont peu optimistes sur l’avenir. Lors de réunions, de moments d’échanges et d’interactions avec d’autres services, ils peuvent intervenir sur d’autres projets et voir leur intérêt décuplé.

 

Collaborateurs : comment se faire remarquer pour évoluer ?

Le salarié, lui, a tout intérêt à évoluer en interne. Et pour y arriver, il lui faut faire ses preuves et sortir de l’ombre. Alors, avis à tous les grands timides : prouve que tu existes (désolé pour ceux qui n’ont pas la référence) :

  • La base est donc d’être très performant à son poste actuel, de le savoir et surtout de le FAIRE savoir. Pour cela, il est important de rédiger des comptes rendus de projets réussis, de marchés gagnés, etc. En gros, vous rassurez vos dirigeants sur vos performances, vous les surprenez par vos envies d’évoluer et vous n’hésitez pas à parler de votre motivation et de votre ambition.
  • Soyez également force de propositions sur la direction que vous souhaitez donner à votre carrière.
  • Montrez-vous et prenez régulièrement la parole en interne mais aussi lors de conférences extérieures. Si vous faites rayonner votre entreprise, vous serez également bien visible en interne.
  • Créez des liens avec vos équipes mais également avec d’autres services. Vous profiterez ensuite d’une bonne réputation qui vous ouvrira des portes.

 

Lorsque la mobilité interne est pensée comme une véritable stratégie, elle est payante. Elle permet de valoriser les acquis professionnels, de fidéliser les talents et d’appuyer sur les valeurs et la culture de l’entreprise.

 

 


Comment bien préparer sa prise de poste ?

Comment bien préparer sa prise de poste ?

Alors c’est bientôt le Jour J mais ça ne l’est pas encore alors justement (ça va on ne vous met pas trop la pression), avant on va vous donner quelques conseils pour anticiper au mieux votre prise de poste, un préalable ESSENTIEL et NÉCESSAIRE.

 

Conseil n°1 : On se prépare psychologiquement à ce nouveau chapitre

Et si vous preniez un peu de temps pour faire le point ? Prenez une feuille ou un carnet et un stylo et écrivez tous les succès de votre dernier poste, les points sur lesquels vous êtes particulièrement fier de vous, les véritables réussites, les points que vous voulez retenir et faîtes des liens avec votre nouveau poste, votre nouvelle entreprise.

Vous allez ainsi pouvoir créer un véritable socle solide sur lequel vous pourrez vous appuyer pour débuter votre nouvelle aventure, et ce socle évoluera et vous suivra tout au long de celle-ci.

Sachez que ce conseil vaut également pour tout autre projet et vous aide à préparer un changement en étant bien au clair dans votre tête.

 

Conseil n°2 : Quels sont vos atouts déjà ?

Rien de mieux avant de prendre un poste que d’étudier un peu plus, une nouvelle fois, vos ressources (normalement ça a déjà dû être fait lors de la période de recrutement mais une petite piqure de rappel ça peut vous booster non ?) et puis on a souvent tendance à sous-estimer ses ressources et à seulement voir ce qui manque donc voici quelques petites pistes de réflexion :

Quel est votre meilleur allié ? Votre courage, votre confiance en vous, votre engouement ?

Qu’est ce que vos collègues disent de vous ? Vous êtes dynamique ? Vous êtes ambitieux ? En listant vos atouts, prenez confiance en vous et regardez tout le chemin parcouru.

 

Conseil n°3 : Et si c’était le moment parfait pour redéfinir votre vision de la réussite professionnelle ?

Vous avez dû déjà surement vous posez des questions comme : Réussir dans la vie, est-ce que ça veut dire réussir sa vie professionnelle ? Ou est-ce que ça veut dire avoir un haut salaire ? Ou est-ce que ça veut dire avoir un meilleur poste que le voisin ?

La réussite c’est VOUS et vous seul qui la définissez. C’est à vous de définir vos objectifs de réussite, ce n’est pas à la société de vous les imposer. Alors posez-vous les bonnes questions, commencez par vous fixer des objectifs (réalisables) qui définiront votre propre définition de la réussite professionnelle.

Et attention, le chemin qui mène vers cette réussite n’est pas un long fleuve tranquille (non non !) des questionnements, des remises en questions seront très certainement au rendez-vous. Partez à la quête d’un véritable sens à votre travail !

 

Conseil n° 4 : On fait le point sur ce que l’on ressent

Qui dit nouvelle aventure dit aussi bien peur qu’enthousiasme. Alors oui ce sont des émotions un peu contradictoires. Vous avez peur de l’inconnu mais en même temps vous êtes impatient de vivre un nouveau chapitre de votre vie ?

Alors juste un petit mot sur ce ressenti qui peut être perçu comme illogique, vous avez été embauché et cela parmi bien d’autres candidats.es alors on garde la tête haute, soyez fier de vous et n’ayez crainte. Alors maintenant il  s‘agit de rester focus, de gérer son éventuel stress et de rester aussi confiant que possible.

 

Conseil n° 5 : Et si on décidait de laisser place aux bonnes habitudes ?

Et si on adoptait la positive attitude ? Et si on était cette personne dans l’équipe qui met le sourire aux lèvres de tout le monde ? Avec suffisamment d’énergie positive, le travail est tout de suite bien plus simple et bien plus agréable. Entretenez une bonne ambiance de travail et ça s’entretient. Alors dès maintenant mettez-vous dans cet état d’esprit.

 


Onboarding : le guide pour accueillir un salarié efficacement pendant cette période

Vous la connaissez, la Covid ne fait pas les choses à moitié. En plus de nous offrir un nouveau style vestimentaire (vivons masqués), elle a totalement bouleversé les codes professionnels. Télétravail, distanciation, événements conviviaux aux oubliettes… autant de composantes à intégrer au quotidien des collaborateurs. Pas facile facile pour les salariés en poste. Alors les petits nouveaux qui intègrent le monde du travail ou simplement une nouvelle entreprise, on ne vous en parle même pas.

Pour autant, les recrutements se poursuivent (heureusement). Et les entreprises doivent se montrer ingénieuses pour faciliter l’accueil et l’intégration de ces nouveaux talents. Voici quelques conseils si vous y êtes confronté, vous-aussi.

 

La confiance et l’implication, il n’y a que cela de vrai

L’intégration d’un nouveau membre dans une équipe n’est jamais facile. Mais dans une période où les rapports sociaux sont presque inexistants et l’anxiété répandue, les choses se compliquent encore. Comment faire alors ? Favoriser l’implication des collaborateurs déjà en poste est un bon début. En prenant part au recrutement, en rencontrant (virtuellement ou non) les derniers candidats à départager, l’intégration commence tôt.

Du côté du petit nouveau, l’implication doit également être complète. L’équipe dirigeante peut par exemple lui communiquer, avant même son arrivée, quelques insights sur l’entreprise, lui présenter son manager, etc.

 

Miser sur des rituels

Lorsque le télétravail devient la norme, le risque de rater l’intégration d’un nouveau collaborateur est grand. Isolé, ne connaissant aucun de ses nouveaux collègues, il peut se sentir exclu (et l’être réellement d’ailleurs). Avouez qu’il n’est pas facile de briser la glace et de lier des relations quand un écran nous sépare. Pour casser ce cycle, l’instauration de rituels et de rendez-vous réguliers est primordial. C’est le seul moyen de permettre au nouveau venu de tisser des liens avec ses collègues.

Prévoyez par exemple de prendre 15 minutes tous les matins pour prendre un café en visioconférence (avec caméra, bien entendu). C’est un excellent moyen d’impliquer tous les salariés et de prendre le temps de découvrir la dernière recrue, y compris dans ses comportements non-verbaux. Vous préférez l’apéro au petit-déjeuner ? Organisez ce rendez-vous convivial toutes les semaines et planifiez des visioconférences avec différents collaborateurs pour favoriser tous les échanges.

Si vous le pouvez, organisez également des rencontres physiques, même en petit comité, dans les bureaux de l’entreprise. Les nouvelles recrues peuvent ainsi rencontrer quelques membres de leur équipe, une partie des dirigeants et découvrir l’environnement habituel de travail.

Pour la nouvelle recrue, là encore, les choses sont simples : se montrer disponible, impliqué et prêt à faciliter ces échanges. Il est important de se montrer ouvert à ce genre de rituels, de s’y conformer et de tout mettre en œuvre pour nouer des relations privilégiées. L’activation de la webcam est par exemple incontournable.

 

Anticiper son arrivée

Autre difficulté liée au travail à distance : permettre au nouveau collaborateur de commencer rapidement ses missions. Il est très important de penser à lui fournir le matériel et les codes nécessaires. Tout cela entre pleinement dans sa bonne intégration. Ne connaissant personne, isolé à son domicile, il lui serait très compliqué de contacter les bonnes personnes pour accéder aux plateformes collaboratives et aux dossiers partagés. Permettez-lui d’être opérationnel dès la première journée et de comprendre rapidement de quoi chaque projet retourne. Pour cela, assurez-vous que les projets sont documentés, que les process soient clairs et que le nouveau collaborateur puisse trouver des réponses à l’ensemble de ses questions. A défaut, indiquez-lui quelle est la personne à contacter et confiez ce rôle à l’un de vos autres collaborateurs.

 

Ne pas minimiser le ressenti des nouveaux arrivants

Bien que la situation soit délicate, il n’est pas impossible de réussir parfaitement l’intégration de nouveaux collaborateurs. La période offre même l’opportunité de réinventer l’onboarding et de sortir des sentiers battus. L’idée est de rester à l’écoute du ressenti de ces nouveaux collaborateurs et de leur permettre de prendre la parole. Certaines entreprises ont par exemple créer des parcours virtuels à leur intention pour leur permettre d’acquérir les valeurs de l’entreprise, de mieux appréhender son organisation tout en apportant leur feedback. Méthode très appréciée pour les principaux concernés. D’autres, optent pour une formation au télétravail. L’embauche est ainsi réalisée en douceur et le nouveau salarié pleinement satisfait.


Comment garder le dialogue fluide et proche au sein de grands groupes ?

Je rêve d’un monde professionnel dans lequel je pourrais parler facilement à ma hiérarchie… Un monde soucieux du dialogue et favorisant les échanges entre les équipes… Un monde à l’écoute de mes idées et très humanisé… MAIS je bosse dans un grand groupe. Et alors ? Pourquoi ne pourrait-on pas envisager de garder un dialogue fluide et proche, dans toutes les entreprises, y compris dans les plus grandes ? On vous souffle justement à l’oreille quelques (bonnes) idées pour y arriver.

 

La culture de la confiance et la politique de la porte ouverte

Si on n’hésitait pas à fermer toutes les portes lors des réunions il y a quelques années, le modèle tend à s’inverser. Bye bye culture du secret et welcome à la confiance. Désormais, on ouvre TOUT ! Résultat ? Pas de messes basses et de salarié laissé de côté, tout le monde est encouragé à participer au projet, pour peu qu’il ait de bonnes idées.

A quoi ça sert ? A donner le sentiment que la communication est ouverte et encouragée. L’idée véhiculée ici est simple : on fait tous partie de la même équipe et on joue la transparence. Les collaborateurs n’ont donc pas peur de se confier et de venir trouver leurs managers au moindre soucis rencontré. Les problèmes se règlent facilement et aucun blocage ne vient ralentir un projet.

 

Le sentiment d’appartenance et la bonne entente

L’autre élément primordial d’une communication réussie, y compris dans les grands groupes, est de créer un sentiment d’appartenance via les échanges internes. Bien entendu, tous les salariés ne peuvent lier de relations fortes au sein du groupe, surtout s’ils sont des centaines, mais il est crucial que ce soit le cas dans les équipes. L’ambiance doit donc y être professionnelle, mais également amicale. De nombreux leviers peuvent ici être utilisés pour y parvenir : environnement favorable aux échanges, weekends organisés pour renforcer les équipes (quand notre amie la Covid en aura fini avec nous), rencontres informelles, activités sportives régulières, etc.

Dans les échanges, là encore, il est important de conserver cette bonne entente. Et pour cela, les commentaires et les retours doivent être rapides et toujours constructifs. On ne se contente pas d’un « à retravailler » mais on prend au contraire le temps de détailler les retours en valorisant le travail réalisé et en proposant son aide. Rien n’empêche également de réitérer ces commentaires à l’oral, en impliquant chacun des membres de l’équipe. La communication est ainsi globale et toujours positive.

A quoi ça sert ? En plus de guider avec efficacité le travail de l’équipe, le manager comme les collaborateurs d’une même équipe travaillent en toute confiance. Tout le monde se sent soutenu, épaulé et surtout écouté. D’ailleurs, il est prouvé qu’une équipe qui s’entend bien sait mieux communiquer. La boucle est bouclée.

 

Le pouvoir des pauses cafés

Bien qu’elles soient avant tout destinées à éloigner le temps de quelques minutes, le salarié de son environnement de travail, ces pauses sont également une occasion géniale de communiquer. Pourquoi ne pas envisager par exemple de les rallonger afin que la deuxième moitié de la pause soit destinée à des discussions professionnelles ?

A quoi ça sert ? Les études le prouvent très clairement. La communication au sein de l’entreprise est améliorée de plus de 50% (selon la Harvard Business Review) lorsque l’on utilise les pauses café pour échanger autour de problématiques professionnelles. Désormais, vous le savez.

 

La communication, ça s’apprend

Peu d’entreprises pensent à mettre l’accent sur la communication lors des formations de leurs collaborateurs. DOMMAGE ! En plus d’apprendre comment échanger positivement avec ses collègues (la base), le salarié se familiarise avec les nouveaux outils collaboratifs et avec les plateformes devenues incontournables pour partager des documents. C’est d’autant plus important actuellement avec le développement du télétravail.

A quoi ça sert ? A former bien entendu ! Et à permettre à ces petits chanceux, désormais incollables sur les bonnes méthodes de communication à adopter, d’interagir avec le reste de l’équipe. Ils peuvent même partager avec eux leurs astuces et aider à construire un environnement favorable aux échanges et à la communication. Que demander de plus ?


5 méthodes venues d’ailleurs pour maintenir le bien-être de ses salariés

L’équation du bonheur au travail est assez simple finalement. Elle revient essentiellement à cette formulation : bonheur = notre réalité professionnelle – nos attentes. Sauf que dans les faits, la réalité professionnelle est une notion subjective qui dépend entièrement de notre perception des choses (simple, vous aviez dit ?). Les optimistes verront donc le verre à moitié plein (et la réalité toute rose) quand les pessimistes verront tout en gris. Et pour cette deuxième moitié de joyeux (ou presque) lurons, les équipes directrices ont du boulot pour réussir à les transformer en modèles de bien-être au travail. Pour ça, quelques méthodes venues d’ailleurs peuvent bien aider.

 

Un bureau en mode 30 millions d’amis

Tout droit venue des USA (Google, Amazon etc.), cette méthode « pet at work » a de quoi faire sourire. Elle fait pourtant le bonheur de tous les propriétaires de chiens et de chats qui sont plus qu’heureux de ne pas quitter leur progéniture animale lors de leurs heures de bureaux. Implantée en France depuis quelques années, certaines boîtes l’ont déjà adoptée et en voient aujourd’hui les effets. Ces précurseurs sont évidemment les poids lourds de l’alimentation canine et féline.

Mais alors, pourquoi ça marche ? C’est tout d’abord le moyen idéal de faire plaisir aux propriétaires d’animaux qui sont « pour » en très grande majorité. Mais c’est aussi une méthode efficace pour limiter le stress au bureau. Et oui, la câlinothérapie est redoutable ! D’autant que Médor ou Felix permet de plus facilement casser la glace et de favoriser les relations sociales entre salariés.

La sieste devient obligatoire !

Moins surprenante, la sieste reste une méthode infaillible pour améliorer le bien-être au travail. Les chinois sont d’ailleurs des modèles en la matière. Chaque jour après la pause déjeuner, tous s’installent confortablement pour piquer un somme de 20 minutes. Et gare à celui ou celle qui viendrait interrompre ce moment de calme ! C’est ici une véritable institution.

Comme vous vous en doutez, les effets positifs de la sieste sont nombreux. En 20 minutes, le corps et l’esprit retrouvent toute leur énergie et le salarié se sent calme, joyeux et efficace. Les études prouvent d’ailleurs que ce bien-être ressenti joue considérablement sur la productivité.

Des cadeaux pour télétravailler

Si le télétravail a attendu l’arrivée de cette chère Covid-19 pour s’implanter durablement dans le paysage professionnel français, cela ne s’est pas fait sans douleur. Isolement, malaise, charge de travail… un véritable combo gagnant. Il est donc peut-être temps de s’inspirer des méthodes danoises et de tout miser sur un équipement de qualité. En accordant un budget aux salariés pour qu’ils s’équipent à la maison, l’entreprise s’assure que ce dernier travaille dans de bonnes conditions. Mais il lui permet également de ressentir une forme de valorisation – on ne l’oublie pas ! Mieux, on pense à son confort car il est important pour l’entreprise. Parfois, un simple témoignage d’amour fait toute la différence.

Se dire qu’on s’aime (bien)

Alors que nous n’avons pas fait la bise à nos collègues depuis mars dernier, le bien-être au travail pâtit du manque d’interactions sociales et physiques. Et pour couronner le tout, ce cher masque nous prive du bonheur d’admirer les mimiques de nos collègues quand on la chance de retourner au bureau. Résultat ? Le moral en prend un coup et le bien-être au travail flirte avec le néant.

En Allemagne, les industriels et les grands groupes ont décidé de se bouger pour limiter la casse et n’hésitent pas à téléphoner à leurs équipes simplement pour savoir si tout va bien et pour leur faire sentir qu’ils sont appréciés et que leur présence physique leur manque. Les mails se terminent par un « prenez soin de vous », les soucis des uns sont des sujets pour les autres et le personnel a parfaitement trouvé sa place dans le monde professionnel. Désormais, on ne se limite plus à des échanges courtois… On s’aime (bien), et on se le dit.

Partir plus tôt du boulot

Revoilà nos amis danois, décidément très en avance sur nous, français, en matière de bien-être au travail. Et cette fois, il s’agit de leur emprunter leur façon de voir les choses en matière de présentéisme. Avec des journées courtes, se terminant aux alentours de 16h, les danois sont les européens qui travaillent le moins (en nombre d’heures) mais qui sont les plus efficaces. Car, à pouvoir profiter de leur temps libre et de leurs moments en famille, ils sont plus heureux et bien plus productifs.

Le plus drôle est que le présentéisme est ici mal vu. Martine part à 17h ? Elle est sans doute un peu lente et pas tellement productive (la honte). On est donc bien loin des considérations françaises et de la prédominance de la vie professionnelle sur la vie personnelle… un équilibre qui nous laisse songeur. A vous de méditer sur la question.