C’est un fait : notre langage corporel en dit long sur notre état de nervosité, mais aussi sur notre personnalité. Durant un entretien, il est essentiel de maîtriser sa gestuelle, non seulement pour ne pas laisser le stress prendre le dessus, mais surtout pour montrer au recruteur la meilleure version de soi-même. Nous avons compilé les 7 erreurs les plus fréquentes en entretien, accompagnées de petits conseils pour les éviter.

 

Fuir le regard du recruteur

Être observé lorsque l’on parle de soi-même peut être une véritable épreuve : le regard du recruteur peut faire surgir un sentiment de gêne, d’inconfort. Bien souvent notre premier réflexe sera de baisser les yeux afin de fuir ce regard qui nous met si mal à l’aise. Grave erreur ! Un candidat ayant un regard fuyant apparaîtra bien souvent comme une personne qui manque de confiance en soi, et sur laquelle on peut difficilement compter. Il peut être utile de demander l’aide d’un ami pour s’entraîner afin de se sentir plus à l’aise.

 

Gigoter

Se toucher les cheveux, le visage, changer trop souvent de position sur sa chaise… Tous ces petits tics nous permettent certes de réduire notre production de Cortisol (l’hormone du stress), mais elles ne nous servent pas durant un entretien. Au contraire, elles renvoient l’image d’un candidat peu sûr de lui, ou pire, ne s’étant pas du tout préparé à l’entretien. S’il n’est pas non plus conseillé d’être raide comme un piquet sur sa chaise, une bonne technique pour se contrôler consiste simplement à croiser ses mains sur ses genoux lorsque l’on ne parle pas.

 

Ne pas sourire

Rares sont ceux qui considèrent un entretien d’embauche comme une partie de plaisir, et bien souvent on en oublie de sourire. Alors que cela nous servirait ! Une étude de l’Université d’Uppsala démontre que voir une personne sourire stimule nos neurones miroirs, nous poussant à sourire en retour et créant ainsi une expérience positive réciproque. A l’inverse, ne pas sourire nous fait passer pour quelqu’un de malheureux ou d’antipathique. Pour y remédier, il est conseillé de se forcer à sourire en chemin vers les locaux où se déroule l’entretien : cela fait baisser la tension artérielle ainsi que l’anxiété.

 

Avoir une poignée de main molle

Les candidats qui commencent un entretien par une poignée de main peu convaincante sont souvent jugés comme moins impressionnants, dignes de confiance et enthousiastes que ceux ayant une poignée de main ferme. Entraînez-vous avec un ami ! Attrapez la main entière, pressez fermement (sans exagérer tout de même… !), tout en le regardant dans les yeux.

 

Être avachi

Les recruteurs peuvent prendre votre avachissement pour un manque de confiance en soi, ce qui peut les faire douter de votre capacité à remplir les missions qui vous seront assignées. Comment y remédier ? Plantez vos pieds dans le sol, reculez vos hanches, grandissez-vous et posez un bras sur l’accoudoir. Le petit plus : se tenir bien droit booste la confiance en soi !

 

Croiser les bras

Bien souvent interprété comme un signe de repli sur soi, le fait de croiser les bras renvoie l’image d’une personne sur la défensive, mal à l’aise en présence du recruteur. Il s’agit malheureusement bien souvent d’un geste inconscient, il faudra donc faire un effort pour s’en empêcher à tout prix. Poser un bras sur ses genoux et l’autre sur la table peut aider.

 

Hocher la tête à outrance

Il est tentant de vouloir signifier au recruteur que l’on est à l’écoute, et, vite à court de « mmh mh », « oui » et autres petits mots d’acquiescement, on a tendance à hocher la tête de façon exagérée. Le risque : en abuser peut créer l’effet inverse, et le recruteur peut y voir là le signe d’un manque d’écoute ou de compréhension de votre part. Essayez de vous limiter à un hochement de tête lorsque c’est utile à la conversation, et dans le doute, n’hésitez pas à poser une question sur un point que vous ne comprenez pas bien.