Qui n’a jamais entendu un collègue se plaindre de sa hiérarchie ? C’est presque devenu une habitude tellement il est courant d’être en opposition avec son n+1.
Trop ceci, trop cela, il est souvent le réceptacle de tous les griefs de son équipe.

À la fois leader charismatique, moteur de bienveillance, figure d’autorité et un peu papa poule, le manager a de multiples casquettes. Une responsabilité pas toujours adaptée à toutes les personnalités. Car pour assurer dans ce rôle, mieux vaut avoir un mental d’acier, des nerfs à toute épreuve.
Oui, il ne suffit pas d’être promu manager pour bien manager.

Le bon manager, qui est-il ?

Si l’on devait poser la question « qu’est-ce qu’un bon manager pour vous ? » à des salariés, les réponses seraient toutes différentes mais pointeraient dans la même direction. Pour eux, le manager idéal doit disposer de qualités humaines mais aussi de compétences diverses.
À mi-chemin entre un thérapeute, un instituteur et un coach, il doit parvenir à motiver, à canaliser, à rassurer mais aussi à calmer les esprits.

Être né pour manager… ou pas

Habituées à beaucoup de verticalité dans la promotion interne, de (trop) nombreuses entreprises confient les postes de management à leurs meilleurs éléments. Ultra performants dans leur domaine, ils ont su attirer l’attention des dirigeants et sont alors récompensés en devenant manager….
Sauf que dans les faits, cette récompense peut vite se transformer en punition. Peu ou pas formés pour de telles responsabilités, peu motivés à l’idée d’occuper ce poste, ces nouveau-nés du management vont vite se confronter aux difficultés de ce rôle.
Résultat ? Conflits et accrochages avec les autres membres de l’équipe sont au programme.

À l’école des managers

Loin d’être inné, le management s’apprend. Comme toute autre compétence, il nécessite un fort investissement mais aussi quelques qualités personnelles.
Pour certains d’entre nous, il faut se rendre à l’évidence, ils ne sont tout simplement pas faits pour ça. Pour les autres, le travail peut commencer.

Des qualités personnelles à valoriser

Impossible de manager sans faire preuve d’empathie. Pour parvenir à motiver son équipe, pour l’encourager à s’impliquer, encore faut-il être à l’écoute de ses attentes. Un manager de talent sait donc être une oreille attentive. Pour autant, il doit également se montrer ferme, parvenir à se faire entendre.
Une dualité qui peut être le premier écueil au moment de la prise de poste. Car s’il est facile de se former sur des sujets pratiques, il est plus difficile d’aller contre sa propre personnalité, de parvenir à s’affirmer. Il vous pour cela, bien se connaître.

Des compétences à acquérir sans délai

La principale plainte d’un salarié est de ne pas être écouté lorsque le manager est sollicité. Débordé ou simplement peu impliqué dans son rôle, il ne prête pas toujours attention aux attentes de son équipe. Voilà qui est pourtant un point essentiel de son poste. Pour être un bon manager, il doit, en effet, disposer de certaines compétences :

  • Être capable de penser collectif.
  • Savoir gérer et appréhender les émotions de ses collaborateurs.
  • Faire preuve d’une grande culture d’entreprise.
  • Être un moteur, réussir à impulser des idées.
  • Apprendre à bien communiquer.
  • Savoir poser un cadre clair, parvenir à instaurer le respect et la confiance entre les individus.

Se former ou tisser du lien ?

S’il est facile d’apprendre des notions théoriques ou techniques, il est plus difficile d’apprendre à être un bon manager. C’est en réalité sur le terrain que le manager s’améliore. Au contact des collaborateurs il expérimente, se trompe, demande de l’aide, recommence… pour devenir peu à peu une figure de confiance.

Si le manager idéal est un modèle d’empathie, d’écoute et le vecteur d’énergie positive, il est désormais confronté à de nouvelles problématiques. Avec l’essor du télétravail, la refonte du monde professionnel, il lui faut parvenir à fédérer des collaborateurs exigeants ou même absents des locaux. Il se doit d’innover mais aussi de donner plus d’autonomie aux membres de son équipe. En s’appuyant sur la marque employeur, il se doit de réinventer l’appartenance au groupe, de construire du lien pour cimenter la réussite de son groupe.